Selon une étude menée par l’Institut de la statistique du Québec, 75 % des tout-petits de la région ont les acquis nécessaires pour leur développement, comparativement à 71 % au Québec.

Des statistiques encourageantes selon la présidente de COSMOSS Bas-Saint-Laurent.

« L’étude permet de mesurer sur cinq dimensions le développement des tout-petits lorsqu’ils rentrent à la maternelle. On parle au plan de la santé, motricité, on va parler au plan de la communication par exemple », explique Anne Duret.

Une diminution d’enfants vulnérables dans la dimension de la communication a été constatée.

Les résultats encourageants s’expliquent par le soutien de la communauté, selon le directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent.

« Ça va pas mal parce qu’on a un historique de collaboration, de travail en équipe avec COSMOSS et le réseau CPE », souligne le Dr Sylvain Leduc.

Mais il reste du travail à faire selon lui, qui estime qu’il faut continuer d’aider le plus possible les enfants vulnérables.

La Maison de la famille du Grand-Portage qui vient en aide d’abord aux parents remarque certains phénomènes.

« Il y a beaucoup de stress par rapport à l’inflation. Donc, on sent du stress côté monétaire. (…) Quand t’as un enfant, il n’y a pas de mode d’emploi. On vient les soutenir et c’est certain que ça fait une différence dans le développement des enfants de notre communauté », affirme la directrice générale Julie Bélanger.

Selon COSMOSS, la maturité affective reste à travailler pour les tout-petits du Bas-Saint-Laurent. La communauté de partenaires souhaite améliorer ses actions collectives pour relever ce défi.