En prenant connaissance du décret ministériel avec le passage du Bas-Saint-Laurent en zone orange, ils ont appris qu’ils devaient demeurer fermés. Une situation vivement dénoncée, puisque les propriétaires avaient eu comme information qu’ils pouvaient rouvrir dans les derniers jours. Rappelons que la semaine dernière, le gouvernement Legault avait annoncé que les activités intérieures allaient être permises dès le 8 février entre deux personnes ou avec une même bulle familiale.  Les salons de quilles ne sont plus inclus dans les derniers assouplissements.

Les propriétaires se battent depuis décembre, afin d’être jugés au même titre qu’un commerce pour pouvoir déterminer le nombre de clients qu’ils peuvent accueillir dans leur établissement selon la loi de la superficie. Cédérick Ruest-Lajoie et François Rossignol soulignent qu’une association de propriétaires de salons de quilles sera mise sur pied pour qu’ils aient une voix commune pour se faire entendre. Une rencontre à ce sujet était d’ailleurs prévue mardi soir.

«Ça change du jour au lendemain. On ne peut rien planifier et organiser. On ne peut surtout rien dire à nos clients. Un jour on peut ouvrir orange et le lendemain on ne peut plus donc on doit attendre la zone jaune. Ça va nous prendre des directives claires pour nous aider à coordonner notre entreprise», a mentionné le copropriétaire du Salon de quilles Témis 2.0, Cédérick Ruest-Lajoie.

«C’est de pire en pire. Moi comme entrepreneur, j’ai de la misère à m’expliquer pourquoi mon salon de quilles est fermé et je ne sais pas quand il pourra rouvrir, mais tous les autres commerces sont ouverts. En plus, j’ai pu opérer mon entreprise pendant huit mois et je n’ai eu aucune éclosion. Même ailleurs au Québec, il n’y a eu aucune éclosion dans les salons de quilles», a expliqué le propriétaire du Salon de quilles 600 de Rivière-du-Loup, François Rossignol.