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Les propriétaires des sites d’hébergement s’unissent à Caraquet

Publié le 15 juin 2020 à 18:01, modifié le 15 juin 2020 à 18:01

Par: CIMTCHAU

Des propriétaires d’hébergement de Caraquet sonnent l’alarme et demandent de l’aide du gouvernement. Avec le nombre de clients qui est en chute libre, les établissements ne souhaitent  pas devenir une autre victime de la COVID-19.

En se fiant au registre de réservations, il y a quelques mois, la saison 2020 s’annonçait exceptionnelle à la Maison touristique Dugas. Mais les choses ont tourné au cauchemar avec la COVID-19 alors que les annulations s’enchaînent et le copropriétaire de l’endroit s’inquiète de la survie de son entreprise. C’est pourquoi Guy Bocage et les propriétaires de lieux d’hébergements de Caraquet ont décidé de se rallier pour alerter le gouvernement du Nouveau-Brunswick et la municipalité de les soutenir.

«Si on veut être là tout le monde l’an prochain, il va falloir poser un geste collectif, parce que le tourisme est quand même la deuxième industrie de la région», a souligné Guy Bocage.

Ils demandent notamment un allégement des taxes foncières et de l’aide pour leurs frais d’égout et d’eau. Les programmes fédéraux annoncés précédemment pour soutenir les petites et moyennes entreprises ne suffisent pas.

«Nous sommes un produit essentiel au tourisme. On est un produit essentiel aux différents festivals. S’il n’y a plus d’hébergement ou s’il n’y a pas d’hébergement, quand tu vas planifier ta prochaine destination, tu vas vouloir reconsidérer s’il n’y a plus de places où t’héberger», a-t-il ajouté.

Amené à réagir, le maire de Caraquet dit avoir les mains liées et affirme que le soutien doit venir du gouvernement provincial ou fédéral.

«On a un budget équilibré donc si on permettait de diminuer ou abandonner le coût des eaux et égouts, on aurait un déficit. Ce déficit devrait donc être retransmis par après à la population», a mentionné Kevin J. Haché.

Certains endroits comme l’Hôtel Paulin ont décidé de demeurer fermer jusqu’à nouvel ordre. Le copropriétaire de l’hôtel souligne que l’entreprise appartient à sa famille depuis 1905 et même la Deuxième Guerre mondiale n’avait pas réussi à faire fermer la bâtisse. L’absence du tourisme extérieur le force à fermer boutique s’il veut réussir à payer ses frais fixes d’opération.

«Comment est-ce qu’on va faire l’hiver prochain pour payer nos dus. On a des choses à payer comme nos taxes, assurances», a souligné le copropriétaire de l’Hôtel Paulin, Gérard Paulin.

Selon les hôteliers, les conséquences de la COVID-19 se feront sentir pour une période de 18 à 24 mois.