L’accroissement de l’entrée ouest suscite beaucoup d’intérêt chez de nombreux citoyens.

Deux résidents du secteur ont avoué être favorable au projet présenté mardi soir du côté de la Maison de la culture.

«Moi je trouve ça intéressant. Je trouve ça bien», a avoué un homme qui réside sur la petite rue Fraser.

«L’important pour nous autres qui restons en haut ici, que notre vie personnelle ne soit pas dérangée», a expliqué une vieille dame résidant près du secteur visé.

Une autre Louperivoise ne s’est pas cachée qu’il s’agissait d’un projet prometteur pour l’avenir de la Ville.

Rivière-du-Loup a mandaté l’organisme Vivre en Ville, une firme spécialisée, pour développer l’entrée ouest. L’objectif: créer un milieu de vie.

C’est du moins ce qui a été avancé par David Paradis qui exerce le rôle de directeur en Recherches et Développement de l’organisme à but non lucratif.

«Quand on pense collectivité viable, on s’enligne vers des milieux de vie qui sont complets. On va chercher une diversité d’occupants, de services, de commerces et d’habitations, parce que ça, ça peut évoluer facilement dans le temps», a expliqué le directeur en Recherches et Développement de la firme d’urbanisme, Vivre en Ville.

Des résidents et des gens d’affaires ont pu voir un aperçu de ce que pourrait devenir l’entrée ouest. Le propriétaire de l’Hôtel Universel invite la Ville à bien réfléchir pour assurer l’avenir du secteur.

« Exemple, je ne pense pas que c’est la place pour mettre je ne sais pas, 3-4 fast foods», a avoué Gilles Lortie.

Pour Espace Centre-Ville, il faut demeurer prudent dans l’élaboration du concept. Bien que l’idée semble avoir un beau potentiel aux yeux de la chargée de projets d’Espace Centre-Ville, la Ville devra mesurer les impacts que cela pourrait avoir sur la vitalité des autres acteurs économiques.

« Ce qu’ils nous ont présenté ce soir, ça du potentiel. Après ça, il faut répondre à certaines questions. Est-ce qu’on a ce besoin à au niveau commercial? Bien il faut juste la poser la question, puis si on a les réponses, bien tant mieux», a expliqué Alex Ann Villeneuve Simard.

La Ville de Rivière-du-Loup se dit sensible aux demandes des commerçants. Le but n’est pas de nuire, mais bien de créer un nouveau secteur commercial névralgique.

«C’est sûr qu’on ne veut pas vider la rue Lafontaine. C’est tout à fait un concept, c’est un milieu de vie qu’on veut créer là-bas. Donc oui, on va avoir ce souci-là», a ajouté la mairesse Sylvie Vignet.

Le terrain de près de 5 millions de pieds carrés, évalué à 4 M$, sera divisé pour ne pas répéter les erreurs du passé.

«Premièrement, c’est moins cher et c’est beaucoup plus accessible à plus de promoteurs, donc je pense que ça va être gagnant», a mentionné Sylvie Vignet faisant référence aux multiples projets tentés par le passé pour dynamiser ce secteur, mais qui ne se sont jamais concrétisés.

Rivière-du-Loup réalisera l’appel d’offres pour les plans et devis en 2019. L’évaluation des coûts liés à l’aménagement des rues et des travaux de voiries suivront en 2020. Ce n’est qu’en 2021 que les premiers projets pourraient s’entamer.