Avec l’arrivée des beaux jours, les plaisanciers préparent leur bateau dans la marina de Carleton. Et certains, pour la première fois…

L’engouement pour les sports nautiques est palpable cet été dans la Baie-des-chaleurs. Selon Louis-Philippe Éthier de l’organisme Carte bateau, le nombre de permis de navigation octroyés a bondi de 80% au cours de la dernière année. Effet pandémie : les voiliers, pontons et motomarine attirent une nouvelle clientèle. Chez Thomas Marine, un commerce spécialisé en vente de bateau, il n’y aurait plus un seul plaisancier à vendre depuis le mois d’avril dernier.

Dans le cadre de la Semaine québécoise de prévention en sécurité nautique, Robert Leblanc, conseiller en prévention nautique pour la gare côtière auxiliaire, invite les plaisanciers à la prudence. Il conseille d’avoir sur son embarcation tout le matériel nécessaire en cas d’intempérie, de bris technique ou de naufrage : sifflet, fusées, bouée, veste de flottaison, gps, écosondeur, etc.

Les agents de la garde côtière auxiliaire en ont vu de toutes les couleurs depuis leurs premiers sauvetages. André Deslauriers, propriétaire du bateau « Mer l’eau », a joint les gardes côtières il y a cinq ans. Il raconte avoir sauvé récemment un jeune homme parti en motomarine, qui s’est retrouvé en panne d’essence au beau milieu d’une mer tumultueuse.

« J’aime bien ça, j’ai toujours aimé aller aider les gens », confie André Deslauriers.

Qu’on soit un bon ou un mauvais nageur, la mer est parfois sans pardon : « ça ne prend qu’une demie-tasse d’eau pour se noyer », rappelle Robert Leblanc.

Pour avoir plus de détails sur les bonnes conduites à adopter sur une embarcation (en matière notamment de consommation d’alcool ou de limites de vitesse), vous pouvez visiter le guide sécurité nautique de Transport Canada.