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Les pertes financières sont importantes pour les agences de voyages

Publié le 22 janvier 2021 à 12:50, modifié le 22 janvier 2021 à 16:28

Par: Patrick Giguère

Les pertes financières s’élèvent à des milliers de dollars pour les agences de voyages. Malgré les offres alléchantes pour des voyages dans le sud ces dernières semaines, les effets ne se font pas ressentir dans les agences de voyages pour autant.

Les Gaspésiens et Madelinots ont été peu nombreux ces derniers mois à s’envoler vers une destination soleil les deux pieds dans le sable. Que ce soit à Chandler.

« On a perdu des centaines de milliers de dollars. 70 % d’une grosse année dans une agence en expansion on ne récupérera pas ça tout de suite » , mentionne la propriétaire de Création voyages JM de Pabos, Joëlle Cousineau.

À Gaspé.« On vend un billet d’avion à l’occasion genre pour le corporatif comme Gaspé-Les-îles. C’est ce qu’on réussit à vendre pour le moment » , relate la conseillère chez Voyages Odyssée, Madeleine Tapp.

Ou aux Îles-de-la-Madeleine.« Il ne faut pas oublier que nous on est dans un petit milieu. Les gens se connaissent beaucoup. Est-ce que c’est par peur de ramener le virus ?(…) Je pense qu’il y a eu quand même une sensibilisation qui a été faite sur l’archipel et qui a porté fruit (…) Oui c’est sûr que ça vient jouer et ça vient donner des pertes pour l’entreprise » , constate tout de même la copropriétaire du club voyages des Îles-de-la-Madeleine, France Groulx.

Les derniers mois n’ont pas été de tout repos pour les agences. Spécialement pour Création voyages JM de Pabos qui ne peut pas se qualifier pour des subventions gouvernementales.

« C’est vraiment difficile. Le gouvernement nous a un peu oubliés. Moi je n’ai pas pu avoir aucun prêt du gouvernement pour payer mes frais fixes parce que mes employés sont considérés comme travailleurs autonomes et reçoivent des commissions et pas de salaire. Et ça, c’est un des critères obligatoires pour tous les prêts du gouvernement » , raconte Mme Cousineau.

Malgré les offres alléchantes des grossistes, les Gaspésiens que nous avons rencontrés ont plutôt préféré ranger leur maillot et profiter du climat québécois.

« C’est sûr qu’un petit mojito sur le bord de la plage quand il fait froid comme ça, ça ferait du bien, mais il faut faire avec on n’a pas le choix si on veut s’en sortir », se contente de dire Annick Smith.

« Je suis assez intelligent pour respecter les gens autour de moi » , assure Camille Saint-Laurent.

« On recommande fortement à nos clients de ne pas voyager, mais si un client veut absolument partir, c’est possible. Sauf, qu’il va signer une entente avant la réservation comme quoi il dégage l’entreprise de toutes les conséquences qu’il peut avoir durant son voyage » , fait savoir Mme Cousineau.

Il est important pour les agences de rester ouvertes.

«Il y en a qui sont essentiels et qui doivent se déplacer pour venir travailler sur l’archipel, donc on demeure ouvert pour répondre à ces gens-là et pour répondre aussi aux gens qui ont envie de venir aux Îles l’été prochain » , poursuit Mme Groulx.

« Le but en premier c’est que les clients voyaient qu’on est là pour eux autres quand même pour répondre à leur questionnement » , enchaîne Mme Tapp.

Selon les conseillères voyages, ce n’est pas avant la fin de l’année ou début 2022 qu’on pourra se relaxer sur le bord d’une plage sans tracas.