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Les partis politiques invités à se prononcer sur l’avenir de l’éolien

Publié le 5 septembre 2018 à 15:58, modifié le 5 septembre 2018 à 15:58

Par: CIMTCHAU

L’Alliance éolienne de l’Est qui est composée de 154 municipalités veut que les partis politiques prennent position sur l’avenir de l’éolien au Québec. C’est ce que les élus et les membres ont demandé dans deux conférences de presse en simultanée à Gaspé et Mont-Joli.

L’Alliance de l’Est souhaite s’assurer que le développement de la filière éolienne au Québec soit parmi les priorités des chefs des partis politiques.

Les membres et les élus veulent obtenir des engagements fermes pour assurer l’avenir de l’éolien au Québec. Pour le moment, selon eux, dans les discours des chefs des partis, il n’y a rien qui leur garantit le développement de projets éoliens.

Ce que l’Alliance souhaite entre autres, c’est que le parti qui formera le prochain gouvernement garantisse au moins 300 nouveaux mégawatts d’énergie éolienne jusqu’en 2022.

Selon elle, il sera important aussi de prévoir la restauration des parcs qui sont déjà existants dans le but d’assurer le développement de projets de production d’énergie éolienne.

«On veut avoir un nouveau bloc de mégawatts qui serait annoncé par un prochain gouvernement. On veut que la participation communautaire, soit de l’Alliance de l’Est, soit aussi parti prenante pour les projets d’exportation. Nous, ça va nous permettre de continuer de faire de la business avec la filière éolienne en partenariat avec les compagnies privées et chaque communauté va en soutirer ses bénéfices», dit Simon Deschêsnes, président de la Régie intermunicipale de l’énergie de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Les projets de la filière éolienne au Québec ont des retombées importantes dans les régions du Bas-St-Laurent et de la Gaspésie. Certaines municipalités sont copropriétaires de parcs éoliens ce qui leur permet de recevoir plusieurs milliers de dollars par année. C’est sans compter le nombre d’emplois dans l’industrie éolienne en région.

«Le manufacturier, évidemment, c’est énorme, mais toute la question d’entretien, d’ingénierie, etc, c’est 800 emplois chez nous. C’est certain qu’on va continuer de se battre bec et ongles pour cette industrie-là qui est un moteur économique très important», stipule Daniel Côté, maire de Gaspé.

«Pour Sainte-Anne-des-Monts, en 2018, c’est au-delà de 200 000 dollars qui rentre dans les coffres comme revenu autonome. Qu’est-ce que ça nous permet de faire nous en tant que communauté?  C’est d’accélérer les investissements dans les infrastructures municipales, de maintenir un fardeau fiscale assez stable pour nos contribuables…», ajoute le président de la Régie et maire de Sainte-Anne-des-Monts, Simon Deschêsnes.

Les élus et les membres de l’Alliance souhaitent que les partis politiques se prononcent sur le sujet et s’attendent même à ce que l’avenir de l’éolien soit au cœur des discussions au prochain débat des chefs.