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Les nouvelles technologies au service d’un non-voyant

Publié le 16 avril 2021 à 16:02, modifié le 16 avril 2021 à 16:02

Par: CIMTCHAU

Non-voyant de naissance, Philippe Bouchard mord dans la vie. Son handicap visuel est loin de l’arrêter. En temps de pandémie, sa passion pour la musique et les nouvelles technologies lui permettent de chasser la solitude.

Grâce à la technologie, l’homme de 32 ans de Clair dans le Haut-Madawaska peut maintenant garder contact avec son entourage par l’entremise des réseaux sociaux. À l’aide d’un clavier spécial, il peut effectuer des commandes vocales ou manuelles pour se connecter sur Facebook ou la plateforme Zoom sur laquelle il prendre part à des rencontres, discussions ou activités organisées par l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA). Il avoue qu’en temps de pandémie, il s’agit pour lui d’une façon de contrer l’isolement.

«Anglophones, francophones, on a vraiment bien connectés ensemble; on est devenu comme une famille en quelque sorte, c’est vraiment incroyable», a-t-il dit.

Autodidacte, le trentenaire a appris le piano, la guitare, la batterie, l’harmonica, le ukulélé et la mandoline. Il a mis à profit ses autres sens pour développer ce talent. Il proposera sous peu son deuxième album. La musique occupe une grande partie de sa vie.

«Ça représente tout; c’est un autre sens que j’ai découvert; je ne vois peut-être pas avec mes yeux mais avec mon coeur».

Malgré son handicap visuel, il refuse de s’apitoyer sur son sort, chose qui n’a pas toujours été facile de faire.

«C’est peut parce que j’avais de la misère à m’accepter comme j’étais. Mais aujourd’hui, je prends la vie comme elle vient».

Philippe Bouchard profite au maximum des opportunités qui s’offrent à lui. Il est un exemple de résilience et représente une belle leçon de vie.

«La vie nous envoie parfois des balles rapides; il est important qu’on fasse notre possible pour ne pas qu’elle n’atteigne pas la zone des prises comme on dit».