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Les municipalités tentent de trouver un plan B pour préserver leurs arénas

Publié le 7 décembre 2021 à 16:24, modifié le 7 décembre 2021 à 16:31

Par: Patrick Giguère

Près d’un an après la distribution des chèques du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS), qui offrait des enveloppes gouvernementales pour la construction et la rénovation d’infrastructures sportives, plusieurs municipalités qui ont dû essuyer un refus, tentent de trouver des pistes de solution pour préserver leur aréna.

À Nouvelle, le Centre sportif Louis-Sleigher a connu de meilleurs jours. 4,5 millions de dollars sont nécessaires pour lui redonner ses lettres de noblesse.

«L’aréna va demeurer opérationnel cet hiver, mais on n’a besoin d’apporter des rénovations. La toiture coule, l’isolation n’est pas efficace», énumère la mairesse, Rachel Dugas.

Lors de notre passage, plusieurs morceaux de ruban adhésif étaient apposés sur la tôle du toit pour colmater les colmataient des brèches au plafond.

La municipalité croyait avoir de meilleures chances d’être acceptée dans le programme en intégrant la maison des jeunes.

«On pensait avoir un projet unique et que ça aurait retenu l’attention, mais non. Là on va voir si on repense le projet autrement », entrevoit-elle.

À New Richmond, le Complexe sportif Jean-Marie-Jobin nécessite des travaux de 10 millions de dollars. Même la municipalité ne peut compter sur un coup de pouce financier de la part des deux paliers de gouvernement pour la réfection de l’infrastructure des années 60, il n’est pas question de mettre le projet sur la glace.

«Le conseil municipal a pris la décision de sauver l’infrastructure et d’y aller étape par étape. (…) On sait que pour la saison prochaine, on va avoir un système de réfrigération neuf. Cet hiver, la ville va partir en appel d’offres pour le remplacement de la toiture », fait savoir le maire, Éric Dubé.

À Gaspé, on comptait sur le programme gouvernemental pour se doter d’un tout nouveau complexe sportif… Ayant été refusée, la ville devra se contenter de son vieil aréna en fin de vie.

«Quand j’étais jeune, on parlait uniquement de hockey et de balle molle, mais là il y a plein de sports et de possibilités et si on veut être plus attractif comme milieu, il faut développer ces possibilités-là. C’est tout ça qui est dans nos cartons présentement. Avec le nouveau conseil, on regarde aussi la bonne stratégie qu’on va adopter. Dans les prochains mois, on va regarder sur les suites du dossier», laisse tomber le maire, Daniel Côté.