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Les maires de la MRC Bonaventure se représenteront

Publié le 16 novembre 2020 à 15:53, modifié le 17 novembre 2020 à 07:44

Par: Louis-Philippe Morin

À moins d’un an des élections municipales au Québec, les maires et mairesses de la MRC Bonaventure ont tous la volonté de solliciter un autre mandat. Le désir de poursuivre des projets motive leurs décisions.

Si les politiciens ont la réputation de ne pas toujours être clairs dans leurs pensées, dans la MRC Bonaventure, il y a consensus pour les prochaines élections municipales… tous veulent revenir, à commencer par le maire de Saint-Siméon:

«Ma réflexion est faite… et assurément, certainement que je serai en poste pour l’année prochaine, pour briguer un second mandat..»

Pour monsieur Gauthier, les quatre dernières années ont été trop vite:

« Je ne vous cacherai pas que 4 ans dans un mandat, ça peut avoir l’air long pour certaines personnes, mais c’est court quand on veut réaliser des projets.»

D’autres, comme Éric Dubé de New Richmond, ont beaucoup d’expérience en politique municipale et savent que tout peut changer rapidement. Leur motivation est teintée de sagesse:

«C’est sûr que je suis bien intéressé à continuer, mais comme je dis toujours, en démocratie, c’est la population qui aura à choisir.»

Si quelques-uns s’avancent avec prudence, d’autres ont déjà un plan de match établi, comme monsieur Audet de Bonaventure. Fier de ses réalisations des dernières années, le maire a déjà choisi ses chevaux de bataille:

«Développement économique, orientation famille au sens large… puis, à ce moment-là, on remplit notre rôle de ville de service.»

Ce vétéran de la politique municipale constate que les maires à temps plein sont plus nombreux et cette implication est salutaire pour l’avancement de plusieurs dossiers à la MRC.

«Quand je dis maire à temps plein, c’est qu’ils en ont font leur travail… parce qu’un maire c’est toujours à temps plein : c’est 7 jours sur 7. Puis on le voit au niveau des différents comités, au niveau de l’engagement, au niveau de l’implication, ça fait une grande différence.»

Le maire de Paspébiac envisage, lui aussi, un autre mandat.

«Mais j’envisage d’être là, présent… parce qu’il y a tellement de choses à faire, à régler, à améliorer… donc, embellir notre ville.»

Surpris de l’intérêt mitigé pour la politique municipale, monsieur Bastien pense qu’il y a des incitatifs.

«Une des choses qu’on a faite l’année dernière, c’est d’augmenter la rémunération pour le maire, mais aussi pour le conseiller »

Finalement, à Caplan, la mairesse n’était pas disponible pour une entrevue, mais Lise Castilloux affirme qu’elle se représentera. Le compte à rebours est commencée, et si les pancartes ne sont pas encore accrochées, la campagne, elle, est bien lancée.