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Les infirmières d’obstétrique sont à bout de souffle à l’hôpital de Chandler

Publié le 23 juin 2021 à 14:50, modifié le 23 juin 2021 à 16:43

Par: CIMTCHAU

Le syndicat lance un cri du coeur à la direction du CISSS.

Les infirmières et les inhalothérapeutes qui donnent des soins d’obsttérique s’indignent de la mauvaise gestion du personnel. Le syndicat a demandé à l’employeur de trouver une solution pour pallier au manque de personnel. Selon le syndicat, les horaires pour des besoins de jour, comme de soir et de nuit sont déficients. Les employées sont épuisées –C

« La solution de l’hôpital de Chandler a été de mettre de la garde, mais les infirmières en peuvent plus la on leur demande tjrs d’en faire plus. Elles ont atteint leur limite. Il y a des infirmières qui ont fait 70-80-90-jusqu’à 100 heures par semaine », affirme Pier-Luc Bujold, président du syndicat du SIIIEQ-CSQ.

Le président du syndicat relate qu’il y a beaucoup d’anxiété ressentie chez les infirmières, qui effectuent des tâches extrêmement importantes. Il souligne qu’un accouchement peut parfois engendrer des complications et que ça nécessite évidemment beaucoup de concentration, ce qui n’est pas possible dans les conditions de travail actuelles.

Pour la suite de leur lutte, le syndicat espère rencontrer la direction des soins infirmiers dans les prochains jours:

 

« Nous ce qu’on a demandé c’est d’avoir une rencontre avec la directrice des soins infirmiers et le directeur des services professionnels, apporter des solutions.

Ca fait maintenant huit jours qu’on a demandé une rencontre et notre demande est toujours lettre morte. » (Pier-Luc Bujold)

 

Le président du syndicat insiste par ailleurs sur le fait qu’ultimement, ce ne sont donc pas que les employées qui souffriront de ce manque de personnel. Les femmes enceintes pourraient aussi subir les conséquences de cette surcharge de travail, étant donné que la qualité des soins va écoper au passage.

 

Selon le CISSS de la Gaspésie, cet enjeu dépasse largement l’hôpital de Chandler et relève plutôt du provincial. La directrice des services professionnels, Nathalie Guilbeault, reconnaît toutefois les efforts menés par les employées et les lacunes au niveau du recrutement en Gaspésie. Elle assure qu’une rencontre avec le syndicat sera organisée dans les prochains jours pour réfléchir à des solutions.