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Les horaires de faction dans Charlevoix-Ouest seront analysés, confirme le MSSS

Publié le 14 octobre 2021 à 16:49, modifié le 14 octobre 2021 à 17:06

Par: Jérôme Gagnon

Les données d’occupation de l’horaire de faction des paramédics à bout de souffle dans Charlevoix-Ouest seront analysées prochainement par un comité de vigie, confirme le ministère de la Santé et des Services sociaux.

 

 

Le MSSS a confirmé par courriel à TVA CIMT qu’un comité de vigie sur les horaires de faction a été mis en place.  Il regroupe des représentants du MSSS et des associations d’entreprises.

« Celui-ci a pour mandat de recommander les améliorations à apporter à la desserte ambulancière dans les diverses zones d’opération afin d’optimiser l’utilisation des ressources préhospitalières », est-il écrit.

Les travaux pour mettre en place les recommandations n’ont toutefois pas encore débuté.

Rappelons que le syndicat des paramédics de Charlevoix mentionnait récemment que la situation était critique pour ses travailleurs dans Charlevoix-Ouest.

Ces horaires de faction, toujours en place dans Charlevoix-Ouest, forcent les ambulanciers à être disponibles, à leur domicile 24 heures sur 24, pendant sept jours consécutifs, en cas d’urgence.

D’autres « solutions » de Québec

Le ministère ajoute qu’il met en œuvre de nouvelles façons de faire pour améliorer la situation des paramédics au Québec.

Les CISSS et les CIUSSS déploie présentement un modèle de régulation des transports ambulanciers à travers les régions, dont la Capitale-Nationale et Charlevoix

« Cette nouvelle approche a pour but d’optimiser l’offre de services ambulancières en offrant, lorsque la situation le permet, diverses alternatives à l’appelant. Il s’agit, dans les faits, de permettre à celui-ci d’obtenir un service plus approprié à son état de santé, diminuant le recours systématique à l’urgence », mentionne-t-il.

Le MSSS souhaite entre autres déployer partout des services ambulanciers communautaires pour favoriser la prise en charge des appels de basse priorité par une ressource plus appropriée que l’urgence (GMF, SAD, pharmacie, santé mentale).

« Les ambulanciers doivent pouvoir se consacrer aux situations qui menacent la vie et la santé des personnes, c’est pourquoi nous voulons élargir leur champ de pratique et leur octroyer une autonomie décisionnelle », précise le ministère.