Le propriétaire de la Ganache Huppée travaille plus de 15 heures par jour pour confectionner ces personnages chocolatés tant convoité par les Gaspésiens.« L’engouement est chocolat, donc va y aller avec les desserts, les décorations, les montages, les pièces montées. Mais on n’enlèvera pas la place à la poule, au canard et au lapin qui sont vraiment les bons vieux classiques » , explique Jean-François Aspirot.

Sans donner de chiffres, il confirme que de nombreux consommateurs se sont présentées à sa boutique pour trouver un peu de réconfort en cette période difficile.« Nous autres ça va très bien. On se demandait à quoi allait ressembler Pâques, mais non sérieux beaucoup de personnes viennent puis c’est le fun de voir qu’il va y avoir aussi la fête de Pâques à plusieurs adresses » , constate le pâtissier-chocolatier.

Couleur Chocolat qui distribue ses produits chez plusieurs détaillants de la région et sur le web fait même face à des ruptures de stock. L’entreprise a choisi de cesser sa production en raison de la pandémie. Sans avoir comptabilisé ses ventes, la chocolaterie devrait bien s’en tirer malgré tout.« Je n’ai jamais reçu autant de messages, de courriels, de messages sur Facebook et d’appels par des clients qui veulent en avoir pour eux, qui sont à Montréal et qui veulent en offrir à leur neveu et leur nièce qui sont par chez nous, il y a une belle solidarité face à ça » , indique la directrice des ventes , Paule Ménard-Pelletier.

Le fabriquant de chocolat artisanal Chaleurs B Chocolat de Carleton-sur-Mer brasse lui aussi de bonnes affaires. La fête chrétienne représente à elle seule 20 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. « Malgré les débuts difficiles, on a quand même une belle fête de Pâques au niveau de la business. On est vraiment surpris! On a une hausse de a peu près de 30 % » , dit Dany Marquis.

Comme quoi la magie du lapin de pâques continue d’opérer, pandémie ou pas.