La collaboration est le mot d’ordre du discours du trône présenté. Le gouvernement croit qu’une meilleure cohésion entre les partis est la seule façon d’éliminer les clivages entre les communautés linguistiques et les régions.

« On souhaite que les députés des autres partis politiques s’arrêtent et analysent réellement le contenu du discours du trône et ce qui pourrait être fait en collaboration, au bénéfice des gens de notre province », mentionne le président du Conseil du trésor, Roger Melanson.

Le discours propose notamment des processus plus ouverts pour l’élaboration du budget et le retour à l’équilibre budgétaire en 2020-21.  Le gouvernement souhaite également réduire le temps d’attente dans le système de santé. Il s’engage également à créer un comité parlementaire pour étudier publiquement le travail d’Ambulance NB d’ici le 15 décembre.

Le parti progressiste-conservateur  se basera davantage sur le bilan du gouvernement pour prendre sa décision. Blaine Higgs juge que le discours comprend beaucoup de promesses et ratisse trop large. C’est donc, sur les tiers partis que reposera la décision finale.

« Il y a des choses que je cherche au niveau du vocabulaire qui a été utilisé. Au niveau des choses concrètes dedans, la faisabilité. Sans s’assoir, l’analyser mot par mot, je ne peux pas me prononcer aujourd’hui », indique Kevin Arsenault du Parti Vert.

L’Alliance prévoit faire la part des choses entre le désir de changement des néo-brunswickois et le discours du trône. Le vote sur ce dernier aura lieu le 2 novembre.