Hydro-Québec a choisi de consulter les élus des 14 municipalités potentiellement touchées. Pour Sylvain Roy, préfet de la MRC de Kamouraska, cette approche est appréciée : « C’est vraiment une nouvelle façon de faire pour eux. »

La MRC de Kamouraska espère que le tracé évitera les terres agricoles et les terres publiques. Cependant, les enjeux varient selon les municipalités : « Les questions de Mont-Carmel ne sont pas les mêmes que celles de Saint-Athanase, ou l’acériculture au Témiscouata qui est aussi un grand secteur à considérer », ajoute M. Roy.

La consultation vise à respecter les milieux sensibles. « Il va de soi qu’il y aura quelques milieux humides qui pourraient être touchés par le tracé », affirme Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup. Pour lui, il est essentiel d’écouter les experts en aménagement du territoire avant de se fier à l’intuition des élus. 

Pour les deux élus, au-delà de la transmission d’électricité, ce projet sera bénéfique pour l’Est du Québec « Ça va améliorer énormément les autres usages, comme le VTT, la chasse, la pêche, le récréotourisme et la motoneige. Tous les usages sont pris en compte », se réjouit Sylvain Roy.

Les consultations se poursuivront dans les prochaines semaines dans les MRC de Montmagny, L’Islet et Beauce, jusqu’à Thetford Mines. Hydro-Québec prévoit finaliser le tracé d’ici 2026.