Après presque trois ans, les traces du glissement de terrain dans la côte à Godin sont toujours bien visibles et les impacts, encore ressentis.

« On n’a pas vraiment de nouvelles », mentionne un Charlevoisien qui déplore la situation.

« On ne lâche pas, on vient donner un autre mandat, puis avec celui-ci,  ça va faire tout près de 100 000$ qu’on a investis jusqu’à maintenant », déclare, le maire des Éboulements, Pierre Tremblay.

Ces investissements permettent la préparation de plans et devis pour sécuriser les deux sites touchés par le glissement de terrain. L’entreprise Englobe débutera son deuxième mandat dans les prochaines semaines.

«  Ils veulent vraiment voir après la fonte des neiges, qu’est-ce qu’il en est.  Le deuxième site qui nécessite une étude géotechnique est situé à 50M du glissement. », précise l’élu.

Avec ces démarches en cours, les Charlevoisiens et visiteurs peuvent oublier leur côte pour au moins les deux prochains étés.

« Si l’étude vient à nous faire des propositions en cours d’année, il faut aller en appels d’offres et les plans et devis ne sont pas terminés. De plus, le processus d’appel d’offres, on ne fera pas ça l’automne ou l’hiver, donc on est rendu en 2024 avec ces étapes », mentionne le maire.

Toutefois, rien n’est sûr concernant une réouverture du lien puisque la facture sera payée à 100% par la municipalité des Éboulements.

« Notre l’intention, c’est de continuer, mais un jour, il y aura une décision à prendre du point de vue économique. Si  le coût est évalué à 5, 6 ou 7 M$, il faut aller en règlement d’emprunt, puis c’est la population indirectement qui va décider », estime M. Tremblay.

Empruntant par le passé ce chemin, les citoyens de L’Isle-aux-Coudres sont loin d’être confiants de revoir la côte rouvrir un jour.

« Avant ça nous évitait un bon détour, puis j’imagine que pour les visiteurs qui viennent ici aussi », ajoute l’insulaire qui souhaite un retour à la normal le plus tôt possible.

« Si je suis confiante ? j’ai des doutes », dit une femme.

Le maire Tremblay évalue également l’option de créer d’autres voies d’accès menant vers Saint-Joseph-de-la-Rive.