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Les défis des ressources intermédiaires

Publié le 12 octobre 2022 à 12:10, modifié le 13 octobre 2022 à 13:22

Par: Emie Charpentier

Les ressources intermédiaires sont nombreuses au Bas-Saint-Laurent et pourtant ces établissements sont encore méconnus de bien des citoyens. Les propriétaires font face à de nombreux défis pour offrir des services de qualité à leurs résidents.

« Si on attend, ça va juste s’accentuer comme problématique. », mentionne Marie-Ève Brunet-Kitchen, directrice générale de l’Association des ressources intermédiaires d’hébergement du Québec (ARIHQ).

Les propriétaires de ressources intermédiaires se sentent parfois délaissées par le gouvernement. Ils ont aussi plusieurs préoccupations.

« Il y a des choses qui ne pourront pas attendre plusieurs années, les besoins sont grands dans la région. », mentionne Marie-Ève Brunet-Kitchen.

La déficience intellectuelle ainsi que le soutien aux personnes âgées font partie des spécialités que possèdent certaines ressources intermédiaires. Le financement, offert par Québec, peine à suffire pour leurs opérations.

« Les coûts augmentent sans cesse puis notre financement ne suit jamais. », déclare Jean-Christophe Dubé, gestionnaire de deux ressources intermédiaires.

les RI souhaitent offrir des services de qualités aux patients en situation de vulnérabilité, mais le manque de personnel rend la tâche plus difficile.

« Tser c’est déjà arrivé juste avant la pandémie que ça a pris trois mois avant de combler un poste, puis pendant ce temps-là c’est tous nos autres employés qui rament. C’est critique. », souligne Jean-Christophe Dubé.

Selon l’Association des ressources intermédiaires d’hébergement du Québec, le principal problème est le manque de planification du ministère de la Santé. Les besoins s’alourdissent. Les patients doivent souvent attendre trop longtemps avant d’avoir accès à un endroit plus adapté pour eux, que ce soit pour intégrer une RI ou pour quitter en CHSLD.

« On ne sait pas aujourd’hui combien de places en ressources intermédiaires doivent se développer, et ça, ça l’a une instance directe sur le bien être des gens parce qu’actuellement, il y a des listes d’attentes qui sont très longues. », explique Mme Brunet-Kitchen.

L’Association souhaite collaborer avec le gouvernement afin de proposer ses solutions. Les responsables soutiennent qu’il faut développer davantage de places en RI, mais également dans les résidences privées pour ainées et dans les CHSLD.

« On espère aller de façon plus rapide à des échanges et de façon plus concluante aussi sur certains enjeux. », conclue Mme Brunet-Kitchen.

Le Bas-Laurent compte actuellement 48 ressources intermédiaires qui hébergent 667 personnes.