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Les crevettiers forcés de rester à quai

Publié le 11 mai 2022 à 15:04, modifié le 11 mai 2022 à 15:27

Par: CIMTCHAU

En raison de l’augmentation du prix du diésel, les bateaux de pêche aux crevettes de la Gaspésie n’ont d’autres choix que de rester à quai. La saison de pêche a débuté en avril, mais certains pêcheurs décident encore de ne pas y aller.

Depuis le premier avril, les pêcheurs de crevettes de la Gaspésie attendent une diminution du prix du diésel pour aller en mer. L’an dernier, le prix du carburant s’établissait à 80 sous le litre. Et cette année le prix est monté jusqu’à deux dollars pour le même litre. Les dépenses encourues ne permettent aux pêcheurs de prendre le large. Les filets sont vides tout comme la présence des bateaux sur la mer.

« On trouve que c’est de l’argent dans le vide, affirme le propriétaire d’un crevettier, Guillaume Synnott. Pour quelque chose qu’on a déjà payé à des prix raisonnables l’année passée. On se demande ce qui se passe .  le prix du baril est presque qu’au même prix que l’année dernière. On se pose de sérieuses questions. »

Selon les pêcheurs, pendant que tout augmente, le prix des crevettes, lui, stagne. Un simple calcul mathématique démontre que la situation actuelle ne leur permet pas d’aller chercher un revenu au débarquement.

« Présentement, le carburant augmente, tout augmente, dit Sébastien Paré, propriétaire d’un bateau de pêche à la crevette. Nous, les pêcheurs, ne sommes pas plus payé au débarquement, le prix de la crevette s’est amélioré un peu, mais ce n’est même pas comparable à ce que ça prendrait pour retourner à la pêche.  »

« Tout a doublé, l’entretient des bateaux, les filets de pêche. Tous les coûts ont augmenté, donc c’est ça le problème présentement, explique monsieur Synnott. »

Tout abandonner serait facile pour certains, mais Sébastien Paré croit que d’enlever la pêche ferait mal à la municipalité de Rivière-au-Renard.

« On fait vivre beaucoup de gens à Rivière-au-Renard. Si  la pêche à crevette arrête, à Rivière-au-Renard, ça va faire mal au village. Parce que beaucoup de monde dépend de notre pêche. »

L’industrie des crevettes n’est pas la seule touchée par la hausse du prix du diésel. Celle du homard et du crabe pourrait eux aussi se joindre au mouvement.