La preuve vaccinale pourrait aussi devenir nécessaire dans les salons de coiffure et d’esthétique prochainement. Une mesure qui ne devrait pas représenter un fardeau.

« Je ne pense pas parce qu’on est déjà un commerce qui marche sur rendez-vous donc c’est plus facile de le dire au téléphone qu’on exige le passeport vaccinal », croit Laval Brillant, coiffeur au Salon Tête D’Affiche de Rivière-du-Loup.

D’autres salons de coiffures de Rivière-du-Loup abondent dans le même sens. Ils expliquent qu’ils ont une clientèle régulière et que la majorité est vaccinée.

« Pour voir leur passeport, on n’est pas obligé de faire ça tout le temps parce qu’on revoit toujours les mêmes clients », ajoute Laval Brillant.

Des salons de coiffure ont peur de perdre des clients

Cet optimisme n’est pas partagé par tous. Certains salons de coiffure  qui n’ont pas souhaité s’adresser à la caméra, craignent de devoir refuser des clients et d’ainsi perdre des revenus.Une coiffeuse donne l’exemple d’une cliente qu’elle coiffe depuis plus de 10 ans et qui n’est pas vaccinée. Elle se voit mal de refuser de la servir.

À l’UniverSpa Nordik de l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup, si le passeport devenait obligatoire, ça représenterait une charge de travail supplémentaire, sans pour autant causer des problèmes.

« Il y a quelques mois, on se l’est fait imposer au niveau de la restauration et des congrès, donc on s’en est bien sorti. Évidemment, ça va surement représenter des personnes additionnelles. Ça sera à évaluer au moment opportun », croit le directeur général de l’établissement hôtelier, Martin Lévesque.

Par ailleurs, la troisième dose sera nécessaire pour tous les citoyens afin que leur passeport vaccinal demeure valide dans les prochains mois.

L’étau se resserrant de plus en plus, 261 personnes se sont fait inoculer une première dose de vaccin au Bas-Saint-Laurent depuis le 27 décembre.