Dès le 24 janvier, le passeport vaccinal sera exigé pour accéder aux magasins d’une superficie de 1500 mètres carrés et plus. Les Charlevoisiens rencontrés vendredi sont tous en faveur d’une telle mesure.

« Dans ces endroits-là, il n’y a pas de distanciation, les gens nous poussent tout le temps et puis ça magasine terrible », estime un homme.

Dans Charlevoix, un seul commerce est impacté par cette nouvelle mesure. Il s’agit du Canadian Tire de La Malbaie. Joint par téléphone, le gérant du magasin croit être obligé d’engager un gardien de sécurité pour demander le passeport vaccinal. Ce qui constitue un défi étant donné la pénurie de main-d’œuvre.

« C’est une solution qui devrait fonctionner, je veux dire s’assurer que les gens soient vaccinés me semble que c’est un minimum », croit un autre homme rencontré.

Autre mesure annoncée hier, le couvre-feu prend fin dès lundi. Les Charlevoisiens contestent son utilité.

« Ça n’aurait pas dû être là, un couvre-feu à 10h, est-ce que ça l’a empêché les gens de fonctionner, non je ne pense pas », ajoute le citoyen.

Un retour en classe

Le retour en classe se fera lundi. Selon le premier ministre, la 5^e vague atteindra son sommet cette fin de semaine. Qu’en pensent les enseignants?

« On veut un retour en personne, mais on a certaines insécurités. Les enseignants demandent que les tests rapides ou les tests PCR soient plus faciles d’accès et que les résultats soient rapides, ils veulent savoir qu’est-ce qui arrive si un élève arrive le matin et on voit un enfant qui a des symptômes, c’est tout ça qui rend la chose plus compliquée », mentionne Monique Brassard, présidente du syndicat de l’enseignement de Charlevoix (FSE-CSQ).

Le centre de service scolaire de Charlevoix, s’abstient de commentaire pour le moment puisque les informations continuent à entrer en vue du retour en classe de lundi.

Notons qu’en date d’aujourd’hui, aucun enseignant de la région n’est en isolement en raison de la COVID-19.