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Les centrales syndicales réclament de meilleures conditions de travail

Publié le 31 mars 2021 à 17:04, modifié le 31 mars 2021 à 17:04

Par: CIMTCHAU

Les conventions collectives des travailleurs du réseau public sont échues depuis un an. Pour marquer l’occasion, des manifestants ont marché ce après-midi devant l’hôpital de Chandler

« Écoutez on se sent totalement négligé, on ne se sent pas écouté, on ne sent pas non plus que le gouvernement offre toute la reconnaissance à laquelle les travailleurs de la santé et les services sociaux auraient le droit », déplore Jenny Tardif, représente nationale de l’APTS dans la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine.

« Monsieur Legault ne veut pas écouter ses anges. On veut qu’il nous écoute et qu’il nous entende et qu’il remarque tout l’ouvrage qu’on fait pour aider la population. C’est ça qu’on veut », ajoute une manifestante.

La pandémie a retardé les négociations.

« Ça serait le fun qu’on puisse avoir de bonnes conditions salariales et qu’on puisse attirer du nouveau monde pour venir remplacer ceux qui partent. Ce n’est pas normal qu’on perde notre pouvoir d’achat année après année », s’exclame un travailleur rencontré.

« Au niveau des conditions de travail, on veut une amélioration nette. On sait que le personnel infirmier a beaucoup de surcharge de travail. Ça prend plus de gens sur les départements. Ça prend aussi des postes stables pour attirer les gens » demande Pier-Luc  Bujold,  président de la SIIIEQ des infirmières, infirmières auxiliaires, et inhalothérapeutes.

Les leaders syndicaux accusent le gouvernement Legault de faire la sourde oreille et ne pas vouloir négocier.

« Le gouvernement ne nous a pas démontré qu’il était à l’écoute parce qu’il n’a pas voulu négocier de bonne foi. Ç’a toujours été des ultimatums, de faux blitz », ajoute M. Bujold.

Le gouvernement a déposé une nouvelle offre mercredi. Il propose entre autres une augmentation de salaire de 5% sur trois ans. Pour les travailleurs de la santé, il propose une bonification des primes sur les quarts de soirs, et une augmentation des heures rémunérées. 10 000 préposés aux bénéficiaires seront également ajoutés dans le réseau.

Les centrales syndicales de la région veulent se donner quelques semaines pour analyser la nouvelle offre du gouvernement. Ils avertissent cependant le premier ministre François Legault que si l’offre est jugée insuffisante, une grève générale pourrait bien être déclenchée d’ici quelques mois.