Une situation qui s’explique principalement par des rassemblements familiaux. Des citoyens, qui croyaient avoir un banal rhume, n’ont pas été assez vigilants et étaient atteints de la COVID-19.

Même si la hausse des cas de COVID-19 poursuit sa progression dans la municipalité de Paspébiac après la fermeture des infrastructures municipales, le maire de la ville, Régent Bastien, ne parle plus de fermeture, mais bien de sensibilisation.

« Il va y avoir des agents de promotion qui sont offerts par la direction de la santé publique. Les agents de promotion vont venir ici dans les commerces pour sensibiliser les gens à ce qu’est une cellule familiale, comment respecter les mesures de distanciation »

La santé publique privilégie également la sensibilisation plutôt qu’un confinement.

« On préfère cibler nos interventions, comme on sait maintenant avec nos enquêtes que c’est surtout les rendez-vous familiaux qui sont problématiques, on essaie plutôt de rejoindre les gens pour leurs expliquer », souligne le directeur régional de la santé publique GÎM, le Dr. Yv Bonnier Viger.

Une certaine incertitude plane chez les restaurateurs de la région.

« C’est la santé publique qui va décider. S’ils disent qu’on est en rouge, on va fermer et on va prendre les précautions pour servir les clients comme d’habitude », se résigne l’assistante gérante du Dixie Lee à Paspébiac, Linda Mercier.

La santé publique prend d’ailleurs une part du blâme quant à la clarté de l’information transmise à la population.

« Quand on parle de famille, on veut vraiment parler des gens qui demeurent à la même adresse. Même si votre beau frère demeure à l’étage en haut à une adresse différente, Même si c’est votre famille le virus ne fait pas la différence entre un étranger et les gens de la famille », explique le docteur Bonnier Viger.

Dans les jours ,voir les semaines à venir, la municipalité pourrait avoir droit à d’autres campagnes de sensibilisation. Un passage à la zone rouge n’est pas prévu pour l’instant.