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Les attentes de Sylvain Roy envers le prochain chef du PQ

Publié le 28 janvier 2020 à 16:38, modifié le 28 janvier 2020 à 16:42

Par: CIMTCHAU

Le député de Bonaventure, Sylvain Roy, a fait part de ses attentes envers celui ou celle qui deviendra chef du Parti québécois. Des attentes qui sont élevées, et qui tiennent compte des réalités et défis des régions.

Qui prendra les reines du Parti québécois? La course à la chefferie est à nos portes. Et peu importe qui sera choisi, le député Sylvain Roy à des attentes plutôt élevées envers lui.

Un enjeu primordial pour le député de Bonaventure, c’est la place des régions dans le développement du Québec. Le prochain chef devra, selon lui, en tenir compte, ce qui le pousse à se positionner sur le projet de réforme du mode de scrutin. « Si on prend le cas de la Gaspésie, la priorisation des dossiers implique une lecture différente de celle des villes », lance le député de Bonaventure.

Il croit donc que l’accès aux soins de santé, à l’éducation supérieure et aux transports dans les régions doivent passer en premier.

« Avant de commencer à réfléchir à une transformation et une maximisation de la représentativité des courants idéologiques des individus, etc, est-ce qu’on peut régler des problèmes de bases comme l’accès à la santé, l’éducation et le transport dans une région comme la nôtre? », fait-il valoir.

« Je ne suis pas contre, mais ça ne fait partie, pour moi, des dossiers prioritaires. On a d’autres chats à fouetter », précise Sylvain Roy.

Et qu’est-ce qu’une course à la chefferie du PQ sans la question : À quand un référendum pour l’indépendance? « Fin du premier mandat, référendum. Moi je suis là. On va arrêter de virer ça en rond. Mais, en expliquant. En proposant la Nation comme une aventure extraordinaire dans le monde », soutient le député.

Sylvain Roy a aussi mis en lumière les problèmes que vit son parti depuis quelques années. Pour lui, le manque de fermeté dans les positions et la recherche du consensus à tout prix ont miné le PQ. « Cela produit, et plusieurs psychologues pourraient vous l’expliquer, une image d’imprévisibilité. Ce qui insécurise la population, car ils ne peuvent anticiper nos comportements. Quand tu ne peux pas anticiper ce que quelqu’un va faire, il n’est pas attractif. Ça nous rend potentiellement répulsifs », croit-il.

« Il faut prendre des risques. Ne pas avoir peur de décevoir tel ou tel groupe. Il faut avoir le courage de nos décisions », enchérit l’élu.

Pour le moment, Sylvain Roy ne se range derrière aucun candidat. Il dit vouloir donner la chance à tous les coureurs. Il a aussi écarté la possibilité de se lancer dans la cours à la chefferie.

« Ça implique un chamboulement fondamental de ta vie. Et moi, j’aime beaucoup ma région. Et mes énergies, je veux les mettre à défendre ma région », explique-t-il.

S’il veut satisfaire le député de Bonaventure, le prochain chef du Parti Québécois devra faire preuve d’audace, sortir des sentiers battus et redorer la légitimité de la classe politique. Pour le moment, il n’y a qu’un seul candidat élu en lice, soit le député de Jonquière Sylvain Gaudreault. La course à la chefferie débutera le 1er février, pour se conclure d’ici le 24 juin.