L’Est-du-Québec peut maintenant souffler un peu plus. Après des semaines de confinement, les commerces non essentiels, les restos et les musées peuvent reprendre vie. Pour ces commerces fermés depuis le 25 décembre dernier, c’est un retour à la routine qui se fait tranquillement. Pour d’autres, fermés partiellement, c’est un ajustement qui était attendu. En résumé, c’est un soupir de soulagement pour les commerçants et leurs clients qui peuvent enfin se retrouver.

Enfin le 8 février… c’est ce que se disent la plupart des commerçants et leur clientèle. Un bref tour d’horizon nous montre des sourires… Tous les commerçants tiennent le même discours : ils sont heureux de retrouver les consommateurs. Kim Lavigne, propriétaire d’Agenda fleuriste à Maria sourit:

«De pouvoir rouvrir au public et de vendre tout ce que j’ai, ça va faire du bien!»

Même réaction pour son presque voisin, François Savoie de Lillojeux:

«On est vraiment contents. On a hâte de voir du monde. Ça va faire du bien.!»

Pour Marc-André Dufour et son équipe du BMR de Saint-Omer, c’est un ajustement qui fait du bien:

«Le monde est un peu plus heureux parce qu’on a débloqué des sections du magasin qui n’étaient pas ouvertes.»

Et c’est la même chose pour les clients qui, de leur côté, attendaient l’ouverture des portes de leur commerce préféré. Cette homme et cette femme croisés chez Sports Experts de Carleton-sur-Mer semblent soulagés de retrouver des portes ouvertes.

«On peut vraiment venir sur place, magasiner, essayer et aussi encourager notre milieu.»

«Très heureuse. Surtout les magasins de sport. Très heureuse d’être ici, ce matin.»

Le commerce électronique, c’est bien beau… Mais l’échange entre le client et le commerçant est toujours mieux selon plusieurs.

«On a un grand local… c’est le fun de pouvoir conseiller les gens en personne.», nous raconte François Savoie.

Pour Jean-Michel Boudreau, propriétaire du Sports Experts, les allées remplies de clients est un baume sur les dernières semaines.

«Vendre par collecte, c’est jamais comme une vente en magasin.»

Pour quelques-uns, les ventes en ligne ont bien fonctionné, mais rien ne vaut le contact client. C’est l’opinion de Patrick Saint-Onge, concessionnaire Hyundai à Bonaventure:

«Déjà, on pouvait vendre des voitures. Mais, le fait de ne pas pouvoir les faire essayer, de ne pas pouvoir rencontrer les clients… salle de montre étant fermée, ça compliquait les opérations.»

Il faudra un temps pour s’ajuster à ce retour. Mais les habitudes reviennent rapidement des deux côtés. La fleuriste Kim Lavigne regarde son commerce…

«Tout est arrivé ce matin. C’est le fun parce que le frigo est plein. On va pouvoir répondre à tous les besoins des clients.»

L’avenir est donc rempli de promesses pour les commerçants qui souhaitent, évidemment , que la situation sanitaire de la Gaspésie permette d’assouplir davantage les règles de confinement. Monsieur Boudreau se réjouit:

«C’est sur que, dans les prochaines semaines, dans le fond, surtout celle-ci… on s’attend à un achalandage plus élevé qu’un début février normal.»

Et tous espèrent pouvoir rester ouvert pour de bon.