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Les arbres de Noël du N.-B. toujours en demande

Publié le 13 novembre 2020 à 16:42, modifié le 13 novembre 2020 à 17:15

Par: CIMTCHAU

La demande pour les arbres de Noël néo-brunswickois est encore plus forte cette année puisque de nombreuses familles passeront le temps des Fêtes à la maison au lieu de voyager. Les producteurs continuent d’exporter leurs sapins, notamment au Québec et aux États-Unis.

Coupés en octobre, les sapins sont prêts à être livrés. Les producteurs au Nord-Ouest ont débuté ces jours-ci les chargements pour les exporter dans différents marchés.

«Pour moi personnellement, la saison va être très bonne; tout ce que je peux produire est vendu d’avance; j’ai alentour de 4500 (arbres); j’aurais pu aller à 5500 mais veut en garder autre année», a indiqué le producteur de Saint-Basile, Bert Cyr.

«Ça regarde bien. On a observé une certaine augmentation de la demande vis-à-vis des acheteurs. On ne sait pas  qu’est-ce que ça va avoir comme effet sur les ventes. Mais pour nous comme producteurs, ça va bien», a dit Denis Boulet, de Boulet Valley Farm de Connors.

Tout dépendant de la qualité des semis, il faut entre sept à dix ans pour qu’un sapin atteigne sa maturité. Un arbre de Noël se vend en moyenne 25 $ alors que le producteur empoche entre 18 $ et 20 $.

«Il y a une augmentation depuis les deux ou trois dernières années; c’est revenu au prix que c’était dans les bonnes années en 90.», a ajouté Bert Cyr.

«À cause de la pandémie, les serres domestiques prennent plus d’importance. Donc ça peut faire que des gens qui avaient des sapins artificiels vont dire on va en prendre un naturel cette année. Et nous autres, on est là pour ça», souligne Denis Boulet.

L’été chaud et sec n’a pas trop eu de conséquences sur la qualité des arbres car ils n’ont besoin que de très peu d’eau pour demeurer en santé. Les fortes précipitations de pluie automnales les ont aidés à maintenir leur verdure.

Le nombre de producteurs sur le territoire de Grand-Sault à Connors a diminué au fil des ans.

«On a déjà été une vingtaine, là on est à peu près sept ou huit; et ce ne sont pas des personnes jeunes», analyse Bert Cyr.

Par contre, Denis Boulet est en voie de pour prendre la relève de son père au sein de l’entreprise familiale.

«Au niveau de la production, il y a moins d’offres donc ça devient plus difficile pour les producteurs de s’approvisionner. Donc pour nous, la demande a augmenté», a-t-il dit.

La vente des arbres de Noël débutera au cours des prochains jours dans nos régions.