Les acteurs économiques se mobilisent pour un nouveau lien à l’est de Québec et Lévis
Publié le 28 mai 2025 à 12:29, modifié le 28 mai 2025 à 12:29
Par: Communique de presse

L’Alliance des chambres de commerce de Chaudière-Appalaches (ACCCA), l’Alliance Affaires Côte-de-Beaupré et la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) unissent leur voix pour demander que le futur lien interrives soit situé à l’est des villes de Québec et de Lévis, afin de favoriser la sécurité, la mobilité et le développement économique régional.
Les trois regroupements économiques sont membres de la Coalition de l’Est et interpellent les décideurs gouvernementaux en signalant qu’un nouveau lien à l’est représente une opportunité unique de structurer efficacement le transport routier, tout en répondant aux besoins croissants de mobilité des citoyens et des entreprises.
« Le nouveau lien ne doit pas uniquement répondre à la congestion à Québec. Il représente aussi une occasion stratégique de renforcer le réseau de transport en périphérie. À l’est, nous avons l’espace, une vision ambitieuse et une volonté claire de contribuer activement à la prospérité régionale. C’est l’occasion de doter notre territoire des leviers nécessaires pour soutenir son plein potentiel », affirme Marie Blais-Giroux, présidente de l’Alliance Affaires Côte-de-Beaupré.
Les trois organisations rappellent que l’Est-du-Québec dépend fortement de l’accessibilité aux grands centres pour le déplacement de la main-d’œuvre et des marchandises. Un lien interrives à l’est permettrait notamment d’élargir le bassin de travailleurs disponibles, de faciliter l’implantation d’entreprises et de favoriser le développement de l’intermodalité au Port de Québec.
« Nos membres constatent au quotidien les limites du réseau actuel. Un lien à l’est serait un levier puissant pour améliorer l’accès à nos pôles industriels et attirer davantage de jeunes travailleurs dans nos milieux de vie dynamiques », souligne Marie-Josée Morency, présidente-directrice générale de la CCIGL.
Les signataires insistent également sur la nécessité d’anticiper l’usure des infrastructures existantes et d’assurer la résilience du réseau. Pour elles, ce projet s’inscrit dans une vision moderne, durable et inclusive du développement régional.
« Ce n’est pas une revendication locale, c’est un projet structurant pour tout l’Est-du-Québec. Il est temps d’équilibrer les investissements et de reconnaître le potentiel immense de notre territoire », déclare Nancy Dubé, co-présidente de l’ACCCA et directrice générale de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet.