Légère baisse des ventes de maisons au Bas-Saint-Laurent
Publié le 7 juin 2022 à 16:53, modifié le 7 juin 2022 à 16:53
Le marché des ventes de maisons connait un certain ralentissement au Bas-Saint-Laurent. Les dernières données font état d’une baisse des transactions immobilières comparativement à 2021.
15 % moins de maisons vendues le mois dernier, comparativement à mai 2021. C’est le constat qui ressort des dernières données disponibles dans le registre foncier du Québec. Des chiffres comptabilisés à partir des ventes notariées. Étant donné l’important retard qu’on pris les notaires, il faut prendre ces chiffres avec un grain de sel. Tout comme la situation immobilière de 2021.
« On se compare avec 2021 qui a été une année exceptionnelle, mais si on regarde les cinq dernières années, on n’a pas de ralentissement, le marché est encore très bon pour les vendeurs », nuance Denis Desjardins, courtier immobilier pour Proprio Direct.
Ce sont plutôt les acheteurs qui sont dans une situation moins évidente alors que l’inventaire a chuté drastiquement. Toutes les propriétés à vendre ont trouvé preneurs durant la pandémie.
« À Rivière-du-Loup ce matin, il y a 27 propriétés uni familiales à vendre. C’est très bas pour une ville de 20 000 habitants. Habituellement, ça va jouer dans un marché normal autour de 250 maisons uni familiales », constate quant à lui Alexandre Ouellet, courtier immobilier chez Les Immeubles GLMC.
Les courtiers immobiliers préviennent les acheteurs que lorsqu’ils voient une propriété à leur goût, ils ne doivent pas attendre avant d’effectuer des démarches.
« Il faut être attentif, il faut être vite sur la gâchette puis justement, quand on trouve un produit à notre goût, il ne faut pas niaiser parce que ça sort rapidement », conseille Alexandre Ouellet.
Par ailleurs, le nombre de ventes de plus de 500 000 $ est en hausse de 81 % pour le Bas-Saint-Laurent. Des acheteurs qui songent à des constructions neuves décident finalement d’opter pour du haut de gamme déjà construit.
Les courtiers prédisent que cette escalade de prix aura éventuellement une fin. « Pour les vendeurs, c’est toujours encore bon de tâter le terrain. On sait qu’il y a une augmentation des taux d’intérêt, donc le marché pourrait être changeant dans les prochains mois, les prochaines semaines », affirme Denis Desjardins.
Alors que la Banque du Canada a annoncé la semaine dernière une augmentation de son taux directeur, les prix, l’offre et la demande en immobilier pourraient venir se stabiliser.