L’école secondaire du Plateau en mission pour la planète
Publié le 31 octobre 2019 à 15:38, modifié le 31 octobre 2019 à 15:38
Par: CIMTCHAU
L’environnement est sur toutes les lèvres présentement. Né de la volonté de faire un réel changement, le comité environnement de l’école secondaire du Plateau à La Malbaie s’est donné comme mission de poser des gestes concrets pour sauver la planète.
« Ce n’est pas en restant les bras croisés qu’on va sauver la planète », affirme une élève du comité, Rose Dufresne. Des jeunes engagés, il n’en manque pas, à l’école secondaire du Plateau. Allant de la collecte de déchets à la plantation d’arbres, leurs initiatives se multiplient année après année. D’ailleurs, la popularité du comité environnement ne dérougit pas. « D’avoir cette petite sensibilité-là, mais de le faire tout seul ou de se sentir tout seul, je pense que ça peut être difficile pour un jeune, mais là quand on se retrouve avec un groupe qui pense pareil, qui veulent faire des actions, c’est vraiment encourageant », explique une des enseignantes en charge du groupe d’élèves, Esther Villeneuve.
Le comité a vu ses efforts soulignés au niveau provincial le 10 octobre au Gala Force Avenir, qui récompense les élèves et les projets novateurs. « Tout le travail qu’on a fait, c’est un peu pour nous féliciter. Même si on n’a pas gagné la première place, moi j’étais vraiment fière de notre comité, de s’être rendu là », se réjouit Laurence Savard-Gagnon, une élève qui prend part au comité depuis sa création.
En plus de poser des actions, les élèves se donnent comme mission de sensibiliser leurs amis, mais aussi, leur famille. Une tâche qui n’est pas si simple à réaliser. « Quand ils ne font pas l’effort, c’est sûr que c’est choquant un peu », se désole Madeleine Villeneuve, membre du comité. « Juste le recyclage, y’a beaucoup de personne qui ne savent pas comment et quoi mettre dedans », ajoute sa collègue, Lilou St-Pierre. « C’est un peu plus dur d’expliquer aux parents comment ça marche, parce qu’eux autres, ils n’ont pas vécu ça. Quand ils étaient jeunes, la Terre n’était pas nécessairement aussi en mauvais état qu’elle était présentement », illustre quant à elle Rose Charest Léveillé. « Souvent les gens vont dire, on a encore le temps. Non, non, vous n’avez plus le temps, c’est là là. C’est maintenant ou jamais. Si vous voulez qu’il y ait un futur, une nature pour encore vous promener, des forêts ou autres. Il faut agir », termine Marianne Brassard.
La liste des projets à venir pour le comité environnement de l’école ne cesse de s’allonger. Les élèves espèrent qu’un geste à la fois, ils arriveront à faire une différence pour la planète.