Le nom Parc inclunique a été retenu parmi les suggestions reçues dans le cadre d’un concours. Les coûts sont évalués à 475 000 $. L’école a récemment lancé une campagne financière.

«L’idée de départ c’est lorsque notre école a accueilli un enfant à mobilité réduite, qui a commencé en 2019, et qu’il n’y avait aucune accessibilité à notre aire de jeu», a dit l’instigatrice du projet, Josée Morin.

Pour les instigateurs, le parc viendra contrer l’isolement de ces élèves différents.

«C’est un grand rêve pour une maman de voir une équipe dévouée pour faire cela pour des enfants à besoin», a mentionné Sheree Dubé, maman d’un élève autiste.

Ce sont les élèves qui ont fait le design du parc et le choix des jeux.

L’école a déjà un parc dans sa cour arrière. La nouvelle infrastructure serait aménagée tout juste à côté.

«Présentement avec le parc qu’il y a, les enseignantes me disent qu’il ne va pas sur les structures; on a espérance avec le nouveau parc qu’il y aura des éléments dessus qui va l’attirer et l’amener parmi ses amis», a ajouté Sheree Dubé.

Les instigateurs veulent en faire un espace communautaire qui donnerait de nouvelles opportunités de loisirs aux parents.

«Apporter son enfant dans un endroit qui est sécuritaire et qui sont capables de veiller à leurs enfants quand ils jouent et être confortables aussi sans aucune contrainte, c’est merveilleux là», a fait remarquer Josée Morin.

Même s’ils fréquenteront une autre école l’an prochain, des élèves entendent continuer à s’impliquer dans le projet.

«Quand ce parc-là va être construit, tout le monde va pouvoir jouer ensemble et ça va être pour tout le monde», a indiqué Sunnie McCormick.

«Si on fait des annonces et qu’on ne lâche pas, rien n’est impossible», a pour sa part souligné Mikaël Moreau Morency. Les deux fréquenteront la polyvalente Thomas-Albert de Grand-Sault en septième année dès septembre 2021.

Le comité souhaite sa concrétisation au fur et à mesure que le financement recueilli le permettra.

«À la limite deux ans; on aimerait une phase par année; c’est certain qu’on attend des nouvelles de plusieurs donateurs potentiels», a précisé Mme Morin.