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Le vinyle de l’insomniaque: le parfait accord entre musique et confidences

Publié le 17 mars 2022 à 18:25, modifié le 17 mars 2022 à 17:51

Par: Michel Roussel

« Tout ça vient d’une phrase de mon garçon qui m’a dit : « écris sur ce que tu aimes », alors que je ne savais pas quoi faire de ma vie ». C’est suite à ce précieux conseil que Richard Z. Sirois a débuté l’écriture de son premier livre en carrière. À mi-chemin entre le journal intime et la discographie, Le vinyle de l’insomniaque nous raconte, sans pudeur, la vie de l’artiste; de l’adolescence à aujourd’hui.

« Là, je regardais ce que j’avais chez-moi. J’avais quelques milliers de vinyles, j’avais des affiches de spectacles. Je me rappelais des personnalités avec qui j’avais conversé, comme toi en ce moment, à la radio ou à la télé » se souvient, le nouvel auteur. Appuyé par les chansons qui ont accompagné chacun des souvenirs qu’il partage, cet ouvrage se veut, en quelque sorte, un héritage pour ses enfants.« Je parle d’eux quand ils étaient enfants, je parle de ma première blonde. Je raconte, en détails, sur 3 ou 4 pages, mon premier french kiss » ajoute-t-il.

D’anecdotes en confidences, on découvre, au fil des pages, l’histoire de l’homme et du père de famille qui se cachent derrière l’humoriste et animateur à succès. « Il y a toujours un petit côté drôle, sarcastique, de l’autodérision. Mais c’est la première fois que je parle vraiment, publiquement, du décès de ma mère, du décès de mon père. C’est quoi avoir des enfants, c’est quoi une peine d’amour, une vraie peine d’amour. Je n’ai jamais raconté ça. J’ai essayé d’aller le plus loin possible, où je pouvais, sans briser l’intimité des personnes avec qui je l’ai vécu » précise celui à qui s’est fait connaître par Rock et Belles Oreilles et 100 Limite dans les années 80-90.

Un exercice parfois douloureux, qui lui aura permis de guérir certaines blessures, mais aussi d’amorcer un nouveau chapitre. « Regarde, je ne pensais pas arriver à ça et puis même que ce livre-là étonnamment, m’a amené un contrat à la radio, je pensais que ma carrière radiophonique était finie » mentionne avec fierté l’écrivain.

De retour dans sa Gaspésie natale après une carrière bien remplie, il entrevoit l’avenir avec confiance et pourrait, si tout va bien, nous offrir un nouveau manuscrit l’an prochain: « Tu sais, j’ai toujours été le comique qui dit des niaiseries, mais là j’ai été plus loin. Si jamais celui-là marche, je vais aller encore plus loin dans le deuxième ».