Dans les coulisses de la MRC, un plan de relance économique se prépare.

« On a réussi à mobiliser une douzaine de personnes pour diriger ce plan directeur. La première rencontre va avoir lieu la première semaine de mars », explique la préfet, Odile Comeau.

Un troisième parc national, cette fois-ci entre Saint-Siméon et Baie-Sainte-Catherine, est envisagé.

« C’est un 61 km carré dans l’est de Charlevoix, ce qui pourrait faire de nous une  zone de forte concentration de parcs et d’airs protégés. J’ai toujours cru à ce projet-là et je continue de le pousser », assure la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Émilie Foster (CAQ).

Les pourparlers durent cependant depuis une dizaine d’années, mais avec l’engouement pour le plein air qu’a amené le confinement, les discussions s’accentuent.

« Il y a eu aussi des études pour voir s’il y avait vraiment des possibilités de retombées économiques, et je pense que c’est un parc qui peut avoir beaucoup d’intérêts pour la région », ajoute la préfet.

Le projet ne verra cependant pas le jour de sitôt.

« Pour cette année, c’est difficile avec les priorités économiques de la pandémie et tout ça, mais est-ce qu’on voit un projet touristiquement intéressant, la réponse est oui », admet Mme Foster.

Outre le tourisme, d’autres secteurs d’activités sont dans la mire de Charlevoix-Est.

« Tout le côté industriel aussi est intéressant. Il y a des entreprises ici qui se développent. On pense à Fibretech, on pense à Menaud, il y a toujours Résolu », termine Mme Comeau.

La MRC demande d’ailleurs au gouvernement du Québec une enveloppe de 500 000 $ afin de continuer d’aider les entreprises en difficulté.