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Le Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage interpelle les députées

Publié le 21 juin 2023 à 14:37, modifié le 21 juin 2023 à 14:37

Par: Communique de presse

Le Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (CSQ) a interpellé les députées de la région pour leur rappeler l’importance de régler le dossier de l’équité salariale dans les meilleurs délais. 

Il s’adresse principalement aux femmes députées de l’Assemblée nationale, élues en un nombre record, afin d’obtenir leur solidarité et leur appui pour des changements à une situation qui pénalise surtout les femmes.

En effet, même si la Loi sur l’équité salariale a fêté ses 25 ans l’an passé et que son importance et son utilité ne sont plus à démontrer, il reste beaucoup de travail à faire pour corriger les discriminations salariales qui perdurent, malgré plusieurs avancées au fil des ans.

D’ailleurs, les syndicats affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont fait le constat que l’information récemment reçue du Conseil du trésor en lien avec l’évaluation du maintien de l’équité salariale de 2020 est imprécise et incomplète et ne permet pas aux parties de réaliser justement les travaux qui s’imposent. Cela laisse malheureusement présager que de laborieuses démarches s’imposeront afin d’atteindre l’objectif de la loi.

« Les femmes que nous représentons méritent un salaire juste et équitable. Elles se retrouvent encore en attente face à une procédure en mal de révision et un traitement interminable qui s’étire depuis trop d’années déjà. Les milliers de plaintes toujours non réglées pour les exercices de maintien de 2010 et de 2015 font foi de ces délais déraisonnables et inquiétants. Quant à l’exercice de 2020 qui s’amorce, nous faisons déjà face à l’ajout d’embûches multiples qui occasionneront des délais additionnels. Ça ne peut plus durer », souligne Natacha Blanchet, présidente du Syndicat.

Les syndicats affiliés à la CSQ réclament, depuis plusieurs années déjà, que des bonifications de plusieurs ordres soient apportées à la loi pour lui faire remplir pleinement son rôle. Ils demandent également que davantage de ressources financières et humaines y soient allouées afin d’assurer un traitement diligent de l’imposant inventaire des plaintes formulées au regard des évaluations du maintien de l’équité salariale.

« L’équité salariale est à la fois un droit fondamental et un principe phare de notre société. Nous en sommes tous les gardiens, mais les leviers se trouvent entre les mains de nos élues et élus. Il est plus que temps de rendre justice aux femmes. Il est temps que ça se règle », conclut Natacha Blanchet.