Selon le juge Benoît Moulin, pour obtenir l’injonction provisoire, il faut satisfaire aux quatre critères nécessaires( l’urgence, une question sérieuse à juger, un préjudice sérieux ou inconvénients plus importants). Le Camp Bonaventure n’a pas pu démontrer qu’il y avait urgence d’agir. De plus, la fermeture du site risquerait d’avoir des effets négatifs sur la sécurité des lieux, selon lui.

La pourvoirie qui est propriétaire de la bande riveraine, avait toujours toléré la présence de baigneurs sur son terrain. Elle s’est toutefois adressée aux tribunaux suite à une mésentente avec le Malin et en raison du nombre de visiteurs qui augmentaient grandement.