Mon topo Le rêve d’Alexandre Bélanger : Atteindre la PGA
Publié le 26 mai 2021 à 17:38, modifié le 26 mai 2021 à 17:39
Par: CIMTCHAU
Un golfeur d’Edmundston aspire à évoluer à court terme dans les rangs de la PGA. À 23 ans seulement, Alexandre Bélanger se rapproche de plus en plus de son rêve de joindre les rangs de ce circuit. Toutefois, la pandémie est venue freiner ses ardeurs pour atteindre son but dès cette année, mais il continue à s’entraîner fort pour y parvenir dans le futur.
Dès un jeune âge, Alexandre Bélanger a été initié au golf par son père. C’est vraiment quelques années plus tard qu’il a décidé de s’adonner à temps plein à cette discipline.
«Ça l’a vraiment été à l’âge de 11 ans que j’ai commencé à suivre des cours. J’ai commencé à participer à des compétitions à l’âge de 12-13 ans. C’est à ce moment que j’ai laissé le hockey vers l’âge de 14-15 ans pour me concentrer sur le golf et ça se poursuit aujourd’hui», a souligné celui qui a évolué pendant un an en première division de la NCAA avec l’Université d’Alabama State.
Bélanger a participé à ses premiers tournois professionnels l’été dernier sur le circuit East Coast Pro Tour. Le golfeur de 23 ans devait prendre part en théorie à la plus importante compétition de sa jeune carrière cette semaine en Colombie-Britannique, soit le MacKenzie Tour. Avec un top 6 à cet événement, il se qualifiait sur la PGA. Malheureusement, le tournoi a été déplacé en sol américain et il devra se reprendre l’an prochain.
«J’avais en tête de faire le MacKenzie Tour ou le Q-School cette année, mais je ne suis pas trop du genre à être déçu et j’essaie de contrôler ce que je peux contrôler. Je continue à pratiquer et aussi tôt que je vais pouvoir participer à des compétitions, je vais essayer d’être à 100%», ajoute-t-il d’un ton confiant.
Il sera donc de retour sur le circuit East Coast Pro Tour cette saison. Ce retard d’un an avant de pouvoir se classer sur la PGA le tracasse très peu, car il n’a pas eu le volume d’entraînement qu’il aurait souhaité dans les derniers mois.
«Je jouais à l’intérieur. Il y a centre d’entraînement intérieur à Grand-Sault. J’ai pratiqué là une partie de l’hiver, mais encore là, en février et mars, je n’ai pas vraiment pu pratiquer, parce que tout était fermé», raconte-t-il et même qu’il s’entraînait directement de chez lui avec un «vert» miniature.
Alexandre Bélanger est d’ailleurs à la recherche de commanditaires pour l’aider dans sa carrière, car il s’agit d’un sport qui coûte très cher. Il aimerait aussi aller s’entraîner en Floride l’hiver prochain en vue des prochaines qualifications pour le circuit de la PGA.
