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Le retour à la libre-circulation exigé

Publié le 18 mai 2021 à 17:20, modifié le 18 mai 2021 à 17:20

Par: CIMTCHAU

Il y a maintenant un an, près de 400 citoyens du Nouveau-Brunswick et de la Baie-des-Chaleurs manifestaient contre la fermeture des frontières entre les deux provinces. Aujourd’hui, la libre-circulation n’est toujours pas revenue.

Le 18 mai 2020, des citoyens manifestaient des deux côtés du pont interprovincial en faveur du maintien de la libre circulation entre le Nouveau-Brunswick et le Québec. Pour l’instant, seuls les citoyens de Pointe-à-la-Croix et de Listuguj peuvent se rendre à Campbellton une fois par semaine pour des services essentiels. Le maire de Pointe-à-la-Croix, Pascal Bujold, aimerait désormais des assouplissements.

« On demande aujourd’hui au gouvernement du Nouveau-Brunswick de nous fournir un plan pour la suite des choses, dit-il. On comprend que les provinces ont dû prendre des restrictions, des mesures drastiques, mais là aujourd’hui avec les annonces qu’on va sûrement recevoir ce soir, je pense que le gouvernement du Nouveau-Brunswick pourrait assouplir ses mesures justement, parler avec la province de Québec et de réintégrer la bulle avec la MRC d’Avignon. »

Il rappelle les impacts négatifs du barrage routier sur l’économie locale. « On parle de 60 % de la clientèle qui fait affaire dans nos magasins de Pointe-à-la-Croix peut provenir du Nouveau-Brunswick. »

Cet entrepreneur du Nouveau-Brunswick a vu une partie de son chiffre d’affaires tomber à l’eau : « Ce n’est pas croyable. On perd beaucoup de Business. 50 % de ma compagnie, de mes profits et de mon ouvrage viennent du Québec. »

Les employés néo-brunswickois qui viennent travailler à Pointe-à-la-Croix doivent se mettre en quarantaine lorsqu’ils retournent à la maison, ce qui ne facilite pas la vie des employeurs selon le maire.

Plus spécifiquement, le tourisme subit beaucoup de contrecoups. « Normalement, Pointe-à-la-Croix et le boulevard interprovincial c’est l’artère la plus achalandée en Gaspésie, explique le maire. Pourquoi ? Et bien, beaucoup de touristes américains, beaucoup de touristes des maritimes, beaucoup de touristes québécois qui s’en vont aux maritimes. »

Mais ce que le maire de Pointe-à-la-Croix déplore le plus, comme bien des citoyens, c’est le coût familial du barrage routier. « Ma mère habite à Dalousie. C’est à 20 minutes d’ici. Je ne l’ai pas vu depuis Noël. Je peux vivre la frustration des citoyens parce que je le vis moi-même. »

La balle demeure dans le camp du gouvernement néobrunswickois.