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Le repreneuriat : un défi régional

Publié le 29 mai 2024 à 16:22, modifié le 29 mai 2024 à 16:22

Par: Louis-Philippe Morin

Afin d’assurer la pérennité des entreprises régionales, la Chambre de commerce organisait une journée pour encourager la relève entrepreneuriale. Un moment pour constater les réussites et les défis gaspésiens en la matière.

La vulnérabilité de l’économie gaspésienne est, une nouvelle fois, exposée. Plusieurs entreprises de la région peinent à trouver de la relève pour tenir les rênes…

« On n’est pas encore rendu là… Mais, la génération baby-boomers commence à être vieillissante. Je pense que… Dans les cinq-dix prochaines années, on va peut-être être rendu là. On le voit… On commence à l’entendre : entreprise à vendre. », explique Valentine Palma, directrice générale de la Chambre de commerce de la Baie-des-Chaleurs.

Pour faire face à une possible crise, on veut prendre les devants et offrir tous les outils possibles pour faciliter une transition et éviter les fermetures.

« Si on arrive à trouver, au sein des entreprises, des employés qui souhaitent reprendre l’entreprise… C’est encore mieux, parce qu’ils ont déjà le savoir-faire, l’expérience et la connaissance de la culture d’entreprise. », sourit madame Palma.

Une voie qu’empruntent déjà des entreprises de la région.

« Chez nous, on a décidé… J’ai décidé d’intégrer une relève interne. On est passé d’une entreprise de relève familiale à une entreprise à relève interne. », raconte Guy Cayouette, pdg chez PEC industries.

« On a un plan de cinq ans, mais il fait de plus en plus confiance, et il nous laisse un peu plus d’espace pour prendre des décisions. », complète Simon Bourages, chargé de projets et un des membres de la relève chez PEC.

S’il y a des histoires de réussite, on retrouve aussi des legs plus difficiles… C’est le cas pour cette vétérinaire de New Richmond.

« En médecine vétérinaire, ce n’est pas toujours évident. Ça fait déjà quelques années qu’on pense à vouloir recruter des vétérinaires pour avoir un plan de relève… Assurer la pérennité de l’entreprise, mais ce n’est pas évident. », soupire Linda Bourque, de la Clinique vétérinaire de la Baie, à New Richmond.

L’idée de léguer son entreprise, que ce soit à des enfants ou des employés peut faire peur… mais l’idée de la voir disparaitre, intimide encore plus les entrepreneurs.

« J’y ai pensé… Mais ce n’est vraiment pas ce qu’on veut. On a quand même une grande demande pour le service de vétérinaires en région, on ne voudrait pas en arriver là. », assure la vétérinaire.

Des activités comme celle organisée par la Chambre de commerce permettent aux entrepreneurs de prévoir la suite des choses et ainsi aider à bâtir un avenir économique régional plus fort.