Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Le prolongement des primes COVID aux infirmières est réclamé

Publié le 17 mai 2022 à 21:41, modifié le 17 mai 2022 à 21:41

Par: David-Alexandre Vincent

Le syndicat qui représente les infirmières du Bas-Saint-Laurent demande à ce que les primes COVID soient prolongées pour l’été. La FIQ régional craint que des membres quittent pour le secteur privé, afin d’obtenir de meilleures conditions.

La Fédération Interprofessionnelle de la Santé du Bas-Saint-Laurent appréhende la fin récente de ces primes. Depuis samedi, terminé la prime escalier de 1 000 dollars par mois pour inciter le personnel à travailler à temps plein. Fini aussi le taux horaire doublé pour les heures supplémentaires.

La FIQ craint de voir des employés quitté le secteur public prochainement.

Une situation qui surviendrait au bien mauvais moment, à quelques semaines de l’été. Une période plus critique alors que les effectifs sont réduits en raison des vacances.

« Si les gens décident de s’en aller vers le privé pour des raisons financières et des raisons de conditions de travail aussi parce qu’ils peuvent leur fournir de meilleurs horaires, ça va avoir un impact immédiat sur le temps supplémentaire et le temps supplémentaire obligatoire aussi », explique Alexandre Pelletier, président de la FIQ du Bas-Saint-Laurent.

Le Bas-Saint-Laurent compte toujours une dizaine de patients hospitalisés en raison de la COVID-19.

Le président syndical de la FIQ explique que la région a été touchée beaucoup plus tard que les grands centres par la dernière vague. Raison de plus pour maintenir les primes, alors que le travail, lui, n’est pas devenu moins dur.

« On n’a pas encore terminé. Il y a encore des hospitalisations. C’est sûr que ça amène encore une surcharge de travail. Ils viennent d’enlever les masques dans la population générale. Mais pour nous les hôpitaux, il n’y a pas de changement sur notre travail. Les mêmes mesures restent et on est encore géré avec les décrets ministériels de la même manière », ajoute Alexandre Pelletier.

Au cabinet du ministre de la Santé, on fait valoir que la fin des primes a été annoncée il y a plus de deux mois.