« Le souvenir qu’on a des cerfs-volants c’est souvent celui qu’on avait quand on était enfants », soutient Jacques Bujold, instigateur du festival « Le pif en l’air ». Pourtant, la pratique du cerf-volant ne passionne pas que les enfants. Les organisateurs de l’événement ont misé sur l’aspect rassembleur de l’événement, qui s’adresse autant aux jeunes qu’aux moins jeunes, aux initiés qu’aux non-initiés.

« Je les place en deux catégories. Il y a le cerf-volant contemplatif, celui qu’on attache et qu’on prend plaisir à regarder voler. Il y a l’autre pour le sportif. » (Jacques Bujold)

Sur un territoire comme celui de Carleton, où le vent est maître et le ciel, à perte de vue, difficile de ne pas voir dans le cerf-volant, un véritable emblème pour la ville. C’est ce qui a inspiré l’artiste Caroline Dugas pour la création de l’affiche du festival.

« J’ai été inspirée en particulier par la nature et par le lieu de Carleton »(Caroline Dugas)

Pluies de bonbons parachutés, initiation aux vols simple et acrobatique et atelier de fabrication de cerfs volants sont au rendez-vous. Une autre activité, plus inusitée, pourrait aussi attirer les curieux : les défis rokakkus. Ces combats entre cerfs-volants sont issue d’une tradition japonaise, vieille de 250 ans.

« Le principe est bien simple, celui qui rabat tous les cerfs-volants, tous les cerf-volistes, est déclaré le vainqueur », explique Jean Benoît, directeur du festival.

Cet événement se veut convivial et familial. Dans un souci d’accessibilité pour tous, il ne sera pas possible de boire de l’alcool sur les lieux.