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Le Parti Québécois présente ses engagements en santé

Publié le 25 août 2018 à 16:10, modifié le 25 août 2018 à 16:10

Par: Communique de presse

Pour amorcer la campagne électorale, le Parti Québécois de Côte-du-Sud présente les engagements dans le domaine de la santé.

Voici les principales mesures :

  • Pour les médecins, gel de leur salaire afin de revoir leur mode de rémunération. Également, le Parti Québécois mettra fin à l’incorporation des médecins.
  • Pour les infirmières et les préposés, réduction de la charge de travail. À cette fin, un fonds d’urgence sera débloqué pour réduire les problématiques identifiées, pour ouvrir des postes supplémentaires, et pour éliminer le temps de travail supplémentaire obligatoire.
  • Pour les infirmières, formation de plus d’IPS (infirmières praticiennes spécialisées), assurer leur autonomie et débuter l’implantation d’un réseau de cliniques d’IPS.
  • Modifier la politique de centralisation des services en santé, comme le projet Optilab, en misant sur le développement des services de proximité.
  • Pour les soins à domicile, fin du rationnement et augmentation des budgets (35%).
  • Mise en place d’une politique pour les proches aidants, prévoyant notamment des moments de répit.
  • Étendre le programme d’appels automatisés PAIR à l’ensemble du Québec.
  • Augmentation significative des sommes allouées dans le cadre du « Plan d’action sur le trouble du spectre de l’autisme ».
  • Ajout de 60 M$ annuellement à terme dans les ressources pour la déficience intellectuelle.
  • Couverture du premier cycle de fécondation in vitro pour les couples infertiles.
  • Instituer le droit à l’oubli, principe interdisant la discrimination envers les survivants du cancer par les compagnies d’assurance.
  • Climatiser les établissements de santé.
  • Retour du Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE).
  • Des CISSS et des CIUSSS plus représentatifs et plus près des localités.

Le Parti Québécois considère qu’il est essentiel de procéder au décloisonnement des actes cliniques afin d’augmenter l’autonomie réelle des 200 000 professionnels de la santé autres que les médecins. Voici quelques exemples :

  • Dans les CHSLD, avoir des équipes formées d’infirmières, de pharmaciens et d’hygiénistes dentaires.
  • Les dentistes auront accès au DSQ.
  • Les pharmaciens pourront procéder à des opérations de vaccination.
  • Autonomie des ergothérapeutes pour évaluer le renouvellement du permis de conduire des aînés, sauf exceptions.
  • Les physiothérapeutes pourront prescrire des radiographies et offrir des soins de première ligne aux sportifs blessés. Il leur sera possible de référer des patients à un spécialiste directement.
  • Les travailleurs sociaux pourront référer directement des patients à des professionnels en santé mentale.
  • Les paramédics jouiront de plus d’autonomie sur un plus grand nombre d’actes en situation d’urgence et en tant que premiers répondants.

Ces mesures et d’autres ont déjà été présentées à des intervenants de la circonscription de Côte-du-Sud (employés du réseau de la santé, groupes communautaires, comités d’usagers) ainsi qu’au comité « Mes soins restent ici ». Plusieurs de ces mesures ont été applaudies par les intervenants rencontrés. Unanimement, ils ont pointé la réforme Barrette comme source des problèmes actuels. Le Parti Québécois s’est engagé à « déconcentrer » la prise de décision et à redonner aux instances locales un réel pouvoir décisionnel, comme c’était le cas auparavant.

Les problèmes ne sont pas tous réglés, malgré la récente entente avec l’Association des anesthésiologistes du Québec. En effet, certains transports ambulanciers qui se faisaient auparavant vers La Pocatière se font maintenant vers Rivière-du-Loup. De plus, les intervenants ont exprimé une vive inquiétude quant à la gestion des soins aux aînés.

Le programme en santé du Parti Québécois a été préparé sérieusement. Il se compare avantageusement aux programmes des autres partis politiques. C’est pour cette raison qu’il a été qualifié de meilleur programme par le Regroupement des médecins pour le régime public, ainsi que par Régine Laurent, ex-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).