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Le nouvel engouement des jeunes pour le Cercle de Fermières

Publié le 14 février 2020 à 12:16, modifié le 14 février 2020 à 12:44

Par: CIMTCHAU

Le Cercle de Fermières de Saint-Denis-de la-Bouteillerie vient d’inaugurer son nouveau métier à tisser assisté par ordinateur. Il permettra un échange de savoir entre les jeunes et les aînés. Cette nouvelle technologie arrive à point car les Fermières connaissent un regain de popularité dans la région.

 

Les Fermières de St-Denis-de-la-Bouteillerie fêteront leurs 100 ans cette année. Virage technologique et hausse d’inscription chez les jeunes : les valeurs et des Fermières n’ont pas pris une ride.Nicole Jeffrey, sa présidente, parle de l’importance de l’entraide, pour briser l’isolement.

Du côté de St-Alexandre, Marie Lemoine, la présidente des Fermières, explique l’importance de ces cercles de femme dans l’histoire :

«La Mission des cercles de Fermières c’était d’abord pour aider les familles et les femmes. Une des raisons de l’importance de continuer, c’est toute la question du rôle de la femme et de sa place en société. L’artisanat fait partie de la vie des femmes depuis toujours.»

L’histoire du métier à tisser a plus de 6000 ans. L’expression «tissu social» prend ici tout son sens. Les Fermières ont à coeur la transmission de valeurs et de savoir aux jeunes qui se joignent à elles.

«De reconnaître un peu ce qui a été vécu par nos grand-mères, nos mères, mais aussi de voir que c’est des choses que les jeunes peuvent s’approprier aussi et puis développer, dit Marie Lemoine en parlant des nouveaux membres inscrits, filles et garçons, aux activités d’artisanat des Fermières.»

Inauguré cette semaine, le nouveau métier à tisser assisté par ordinateur permettra un échange intergénérationnel et une transmission culturelle renouvelée. Nicole Jeffrey conclut :

«C’est l’échange d’une génération à l’autre. Eux autres, ils peuvent nous apporter beaucoup au niveau de l’informatique, autant que nous on peut leur apporter au niveau artisanal. L’intérêt des jeunes est là, il s’agit juste de leur ouvrir les portes pis de nous rendre disponibles à eux.»