La Santé publique néobrunswickoise va retarder l’injection de la deuxième dose des vaccins Pzifer-Biontech et Moderna. Les dirigeants s’appuient sur des données scientifiques qui démontrent une efficacité de 90%, 14 jours après l’administration de la première dose.

« Nous constatons cependant, qu’une seule dose est efficace et l’expérience acquisse avec d’autres vaccins nous permettent de croire qu’une seule dose peut aider les personnes qui ont de besoin de protection pour une période de temps raisonnable. » a expliqué la médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, docteure Jennifer Russell

Les gens seront vaccinés plus rapidement selon les progressistes-conservateurs.

« Cette stratégie de vaccination va permettre d’agir le plus rapidement et protéger les personnes vulnérables pour qu’on puisse revenir à une vie normale, alors que nous attendons de nouvelles transportations de vaccins » mentionne la ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Dorothy Shephard.

Les libéraux déplorent malgré tout, le manque de transparence du gouvernement Higgs.

« Le plan qu’ils ont dévoilé hier, c’est une portion, parce les détails, on ne les sait pas encore.  On a pas encore d’idée où auront lieu les centres de vaccination, doivent-ils s’inscrire ou est-ce qu’ils devront appeler. Il y a beaucoup d’information qui sont inconnus. » déplorent le porte-parole de l’opposition en matière de santé du Parti Libéral, Jean-Claude D’Amours

N’étant pas à l’abri d’une rupture d’approvisionnement, la docteur Russell assure que la population sera immunisée avec une seule injection.

« Si cela arrive que quelqu’un ne reçoive pas après les 90 jours, ce n’est pas encore compris ce qui se produira. Cependant, on est assuré  que s’il y a un délai, les gens n’auront pas à recommence le cercle. »

La majorité de la population entrevoit un retour à la vie normale prochainement.

« Je dirais oui. D’après la docteure Russell, les choses semblent bien aller.

« On l’espère! De la manière que ça va, on dirait que c’est de mieux en mieux. Alors, si la province peut recevoir les vaccins, on va se faire vacciner c’est certain. »

Certains ne sont pas confiants.

« Oui! Parce qu’ils ont de la misère à avoir les injections premièrement. Ce n’est pas tout le monde qui va les prendre. »

« Comme là, j’ai 83 ans aujourd’hui. J’ai déjà une maladie de poumons. Je ne sais pas quoi ça va faire. Cependant, il ne faut jamais perde le courage. »

Le nouveau plan de vaccination de la province prévoit toujours une immunité collective de la population d’ici la fin septembre. Mais avec l’arrivée des nouveaux variants, il est essentiel que les toutes les personnes vulnérables soient vaccinées le plus rapidement possible.