Le site a été nettoyé au complet et actuellement, toutes les démarches administratives avec les assurances sont aussi complétées.

Le PDG d’HarveyCorp a expliqué que son équipe est présentement à l’étape de faire des choix difficiles, alors que plusieurs équipements importants ont finalement été touchés par l’incendie. Les transformateurs, les turbines et les alternateurs en font partie.

Il faut se rappeler que la centrale, d’une capacité de 2,25 mégawatts, fonctionnait depuis 1992.

« À l’heure actuelle, on est en train d’évaluer les coûts de reconstruction, mais aussi d’évaluer la façon dont la reconstruction va se faire parce que c’est un site qui est quand même relativement âgé. Donc, on évalue ce qui peut être récupéré, ce qui ne peut pas l’être et surtout ce qui peut être récupéré a des coups qui sont raisonnables aussi », explique Hugues Harvey.

« On essaie aussi de ramener un peu le look de ce qui était là avant, on ne veut pas construire une boîte en tôle, alors que le site avait une certaine esthétique patrimoniale avant. Donc on va peut-être se donner un peu plus de temps pour faire les choses adéquatement dans ce contexte-là », renchérit le PDG de HarvezCorp.

Initialement prévu pour cet automne, le chantier aura finalement plus lieu au printemps 2025 étant donné que bon nombre de décisions n’ont pas encore été prises. Mais l’échéancier de 20 mois pour faire les travaux et repartir la production est toujours visé.

Et l’entreprise voit grand pour le nouveau bâtiment. Hugues Harvey dit vouloir faire d’Hydro-Fraser à Rivière-du-Loup le siège de contrôle de toutes activités hydroélectriques de l’entreprise, en y construisant notamment son siège social.