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Le Musée maritime du Québec rend hommage à Barbara Pouliot pour sa contribution significative à la mémoire maritime du Québec

Publié le 24 août 2019 à 15:00, modifié le 24 août 2019 à 11:01

Par: Communique de presse

Le dimanche 18 août, à l’occasion de son traditionnel Hommage aux gens du fleuve, le Musée maritime du Québec (MMQ) honorait Mme Barbara Pouliot pour sa contribution au patrimoine maritime en raison des recherches qu’elle a effectuées sur le chavirement du navire Fort William.

Traitant de cet incident maritime oublié dans son livre Lever l’ancre : John Pouliot, naviguer sur les eaux du monde (Les éditions GID) et dans le documentaire Faux départ : incident du Fort William (produit par Barbara Pouliot et réalisé par Jean-Pierre Fillion), Mme Pouliot fait état de cet évènement survenu dans le port de Montréal en 1965 qui emporta cinq membres d’équipage. Son père, M. John Pouliot, marin de père en fils depuis 300 ans, était également à bord du navire et survécut presque miraculeusement au chavirement.

Par cet hommage, le MMQ avait à cœur de souligner l’importance de la contribution de Mme Pouliot à la préservation de la mémoire collective. « Nous avons été touchés par son approche humaine et son regard de fille de marin, mais aussi par la rigueur dont elle a fait preuve dans cette quête bien personnelle. » a tenu à souligner le président du conseil d’administration du MMQ, M. Simon Mercier également pilote maritime.

Tout comme son livre témoigne des répercussions du métier de marin sur la vie de famille, le documentaire réalisé par Mme Pouliot donne accès aux émotions et aux réflexions qui peuvent habiter les proches qui sont restés au port durant de longues années. Le moyen métrage, d’une durée de 34 minutes, est présenté tout l’été en continu jusqu’en octobre 2019, au Musée maritime du Québec.

« C’est un appel de la mer qui m’a poussé à produire ces deux ouvrages. (…) En 2013, mes racines de marins sont venues me chatouiller. À partir de ce moment, j’ai su que je devais écrire les histoires de marins de mon père, pour préserver la mémoire familiale oui, mais surtout pour permettre aux non-marins d’avoir accès à ce monde et de mettre en valeur ce métier méconnu, mais ô combien important. » a confié Barbara Pouliot.