Selon elle, la remontée du Bloc dans la circonscription est le fruit du travail acharné réalisé sur le terrain, où elle a multiplié les rencontres avec les électeurs et les acteurs locaux.

« On reste humble, évidemment. Moi, sur le terrain, j’ai une confiance absolue dans ce que j’entends, et cela me rend heureuse », déclare-t-elle, soulignant la proximité qu’elle a instaurée avec sa communauté au cours de ses deux mandats.

Pour Caroline Desbiens, cette troisième campagne est « la plus belle » de sa carrière. Elle la considère comme une occasion unique de discuter des enjeux cruciaux pour le Québec, notamment la gestion de l’offre et la défense de l’industrie de l’aluminium, des dossiers qu’elle défend avec conviction. « L’opposition, ça sert à ça. Oui, on peut en parler, on sera là en tant qu’assureur, en garde-fou, en bouclier. On sera là pour ne pas laisser tomber notre économie, la plus prometteuse en Amérique du Nord », rappelle-t-elle.

Dans Charlevoix, l’appui des maires locaux, Michel Couturier et Sylvain Tremblay, a été un moment marquant pour la candidate. « Quand on devient une députée au service de sa collectivité, on récolte ce genre de soutien, peu importe les allégeances », explique-t-elle, ajoutant que ce soutien reflète la confiance que les élus ont en sa capacité à répondre.

Alors que la fin de la campagne approche, Caroline Desbiens se dit prête à intensifier ses efforts sur le terrain. « Il reste quelques endroits à visiter dans la circonscription, serrer des mains, rencontrer des gens. On a déjà fait beaucoup de terrain, et les gens sont très heureux de nous accueillir. La campagne électorale est un moment privilégié pour saisir l’instant avec eux et les connaître mieux », conclut-elle.