Élections fédérales : le ministre Dominic LeBlanc en visite chez AMT Moulage à Saint-Cyprien
Publié le 7 avril 2025 à 17:08, modifié le 8 avril 2025 à 09:03
Par: Ariane Boyer
Le ministre du Commerce international et des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, est venu appuyer aujourd’hui le candidat libéral Rémi Massé. Ensemble, ils ont visité l’entreprise AMT Moulage à Saint-Cyprien, un acteur central de l’industrie automobile nord-américaine.
Historiquement, le lingot d’aluminium coûtait entre 1 $ et 2 $ la livre. Mais avec les tarifs imposés par les États-Unis, la facture pourrait grimper considérablement. Jusqu’à trois millions de véhicules nord-américains par an contiennent des pièces fabriquées par AMT Moulage, dont certaines traversent la frontière jusqu’à huit fois. Une situation qui pourrait fragiliser l’entreprise.
Rémi Massé, candidat libéral dans Côte-du-Sud–Rivière-du-Loup–Kataskomiq–Témiscouata, promet de défendre les entreprises manufacturières de la région.
« La réalité de la production des pièces automobiles ne se limite pas à l’Ontario. Elle se vit aussi au Québec, et en région », a affirmé Rémi Massé.
Accompagné du ministre LeBlanc, le candidat a visité les installations d’AMT et participé à une rencontre avec la direction pour mieux établir la stratégie à adopter face aux tarifs américains.
« Il faut que l’économie américaine souffre des conséquences de leur mauvaise décision. C’est ce qui va les faire reculer », a déclaré Dominic LeBlanc.
Pas question, toutefois, pour les libéraux, d’imposer des tarifs « dollar pour dollar ». Le parti mise plutôt sur l’innovation et sur le soutien aux travailleurs.
« On va investir pour aider à poursuivre l’automatisation. Dans cette période d’instabilité, on sera là pour appuyer la formation des travailleurs et modifier l’assurance-emploi », a assuré Rémi Massé.
Pour Frédéric Jean, directeur général chez AMT, les hausses de prix sont inévitables.
« On regarde les nouvelles comme tout le monde. On n’a pas d’information privilégiée, mais ça tombe sous le sens que des véhicules seront affectés de façon importante », a-t-il indiqué.
À 21 jours du scrutin, Rémi Massé affirme que les électeurs reconnaîtront en Mark Carney un leader économique.
« Il y a une langue qu’il parle, c’est la langue économique », a-t-il lancé.
« Celui qui sera élu premier ministre du Canada au début mai devra se rendre à Washington et négocier une entente compréhensive avec le gouvernement des États-Unis. C’est notre plan », a conclu Dominic LeBlanc.