Une cinquantaine d’exposants d’ici et d’ailleurs sont réunis au Centre des congrès, défilant couleurs, textures et artisanat sous les yeux des nombreux participants.

Parmi eux, « Le gars qui tricote », connu pour ses vidéos sur YouTube, présent à titre d’invité d’honneur.

« Pourquoi tricoter? Parce que c’est relaxant et que ça laisse place à beaucoup de créativité », explique Guy Charbonneau, de son vrai nom.

Le gars qui tricote est l’un des rares représentants de la gent masculine dans l’univers du tricot. « Du moins du côté francophone », affirme Guy Charbonneau, laissant sous-entendre que ce passe-temps est plus populaire chez les anglophones.

Guy Charbonneau a commencé à tricoter à l’âge de 12 ans. Il expliquera son parcours lors d’une conférence à 16 h cet après-midi. Il dévoilera également ses trucs et astuces à l’occasion d’une autre conférence à 14 h demain. « Notamment pour nous sauver la vie quand ça ne va pas bien dans notre tricot! », lance M. Charbonneau.

Au moins 2000 personnes attendues

Le comité organisateur du Festival de la P’tite Laine se réjouit de l’achalandage de l’évènement, alors que près de 2000 amateurs sont attendus, peut-être même plus.

« On s’attendait à voir autant de gens encore une fois cette année, étant donné la frénésie du Festival l’année dernière », explique la porte-parole Linda Beaudoin. « Depuis la 1re édition du Festival dans le gymnase de l’école Lanouette, à Saint-Antonin, l’évènement ne fait que grossir depuis », ajoute-t-elle.

Et tricoter, c’est plus simple qu’on ne le pense, selon les dires de la porte-parole. « Sans compter que les laines sont plus douces aujourd’hui, c’est donc plus agréable : mérinos, cachemire, mohair, ça n’a plus rien à voir avec la laine qui pique! » fait valoir Mme Beaudoin.

Le Festival de la P’tite Laine se termine dimanche.