«C’est laissé à l’abandon, ça fait plusieurs années » soupir Lise Castilloux, la mairesses de Caplan. Malgré cette affirmation, malgré que le quai n’ait bénéficié d’aucune restauration depuis plus d’une décennie, Caplan veut son quai. Le fédéral est prêt à céder l’infrastructure rénovée mais sans le dragage. Ce que refuse la municipalité«C’est quand même un investissement pour la municipalité qui pourrait estimer à vue d’œil à 200 000$.» constate madame Castilloux.

Le dragage, est un nettoyage qui consiste à retirer le sable et les résidus situés au fond de l’eau. Présentement, à marée basse, il devient presque impossible pour les bateaux d’accoster au quai de Caplan.

«Toute la configuration actuel fait que le site s’est ensablé au fil des ans et que maintenant les activités sont restreintes » souligne la mairesse.

À Bonaventure, la marina de l’endroit, réclame aussi l’aide d’Ottawa pour régler le problème de dragage, qui empêche les bateaux d’entrer dans l’estuaire. Pêches et Océans, a retiré , sans préavis,  les alignements de sécurité pour diriger les bateaux, ce que dénonce la direction de la marina«Ce qu’on l’on veut du fédéral, c’est qu’il soit présent dans le milieu et qu’il règle le problème à long terme.»

La député sortante dans Gaspésie – les Îles, Diane Lebouthillier,  mentionne qu’elle ne peut rien faire actuellement pour aider les organisations«Je peux pas intervenir auprès des différents ministères mais les demandes sont recevables et l’évaluation va se faire.»

Le président de la marina de Bonaventure , ajoute qu’il y a une bonne collaboration avec la député et souhaite que le travail conserve le même cap«Pour l’instant, on a une très bonne écoute de son bureau, faut juste que ça continue.»

S’ils sont réélus, les libéraux prévoient restaurer les quais en y injectant 140 millions de dollars d’ici les quatre prochaines années.