Ce geste symbolique vise à souligner que l’établissement est construit sur un territoire traditionnel autochtone non cédé.

Pour la Première nation malécite du Madawaska il s’agit d’un pas vers l’avant dans la réconciliation avec les peuples autochtones. La chef Patricia Bernard croit qu’il s’agit d’une occasion d’ouvrir le dialogue entre la première nation et la communauté. Elle ajoute que ce drapeau rappellera que les autochtones ont été les premiers à occuper le territoire, qu’ils l’occupent toujours et qu’ils continueront de l’occuper.

Des cérémonies similaires ont eu lieu dans les deux autres campus de l’université cette semaine. Le recteur par intérim de l’université, Jacques Paul Couturier affirme que l’établissement travaillera à présenter les valeurs autochtones aux étudiantes et étudiants, aux professeurs et au personnel de l’Université pour que tous aient une meilleure compréhension des uns et des autres.