Le maire de Tracadie est catégorique. Les problèmes de circulation et la qualité de l’eau ainsi que le dragage doit être réglé dans les plus brefs délais. « La date limite c’était hier. L’été prochain quand il y aura la fonte des neiges à partir du mois d’avril, c’est la nouvelle saison de pêche. Il faut que ce soit régler avant ça. » martèle M. Losier

La pêche aux huîtres et à l’éperlan est menacée si aucune action n’est prise rapidement. M. Losier ressent l’urgence de la situation sinon l’avenir de la Baie risque d’aller à la dérive. « Si la Baie de Tracadie les eaux ne sont pas nettoyées, c’est quoi le produit qu’on mange. Puis un moment donné ce n’est pas seulement le produit que l’on mange, est-ce que le produit sera là dans quelques années. Quand on aura été inactif à trouvé des solutions puis a mettre en pratique justement ces solutions-là pour régler le problème de façon définitive. » s’inquiète Denis Losier

Par ailleurs pour ce citoyen, la Baie représente un moteur économique important pour la région. « Imaginez-vous avoir un goulet, avec deux brise-lames de chaque côté qui permettraient l’entrée des bateaux, des voiliers des plaisanciers de l’extérieur qui viendraient à Tracadie, au quai de Tracadie pour faire des achats. » indique Donald Wade

Selon le député Keith Chiasson, le chenal du Nord où se retrouvent les pêcheurs, s’est élargi naturellement cette année. Désormais, c’est le chenal du sud qui doit retenir l’attention. « Maintenant, il faut s’adresser au chenal du sud pour permettre un meilleur circulation des eaux puis un drainage dans le fond des eaux de la Baie à la grande mer. Mais il a été mentionné par le fédéral dès le début que pour faire le chenal du sud, il faut une étude d’impact environnemental. Et ce n’est pas quelques choses qui se fait du jour au lendemain. »

Une étude d’impact environnementale est nécessaire avant de passer à l’étape du dragage de la Baie. Entre-temps, la survie de la pêche en dépend.