À l’occasion du 60^e anniversaire des relations canado-sud-coréennes, l’ambassade a décerné le titre de reporter honoraire à 20 Canadiens qui auront comme mandat de créer des reportages tout au long de l’année. Et le seul francophone du lot n’est nul autre que le directeur général de La Pocatière, Cédrick Gagnon.

« Ç’a été un appel de candidatures, je n’ai pas de chiffre nécessairement, mais on m’a dit qu’il y avait beaucoup de personnes partout au Canada qui avait appliqué », dit-il.

Selon Cédrick Gagnon le fait d’être francophone et son parcours universitaire ont joué en sa faveur.

«Ce qu’il faut comprendre c’est qu’au niveau de la culture sud- coréenne d’où tu viens, eux perçoivent ça comme quelque chose de très important. Le fait que par exemple j’ai fait une session en études sud-coréennes à l’université Yonsei, c’est très important pour les Sud-Coréens (…) c’est un peu l’équivalent du Harvard aux États-Unis », explique le directeur général.

Selon lui, plusieurs similarités existent entre la Corée du Sud et le Québec.

« C’est un peuple qui est enclavé entre plusieurs grandes nations, la Chine, la Russie, le Japon donc eux ils ont eu aussi comme le Québec l’enjeu culturel de la langue et tout ce qui découle de ça », fait-il remarquer.

Durant les prochains mois, Cédrick Gagnon aura comme mandat de créer des reportages sur cette partie du monde qu’il abordera sous trois angles. Il s’intéressera à certains faits historiques et projette de réaliser des entrevues avec des immigrants coréens qui ont fait le choix de s’établir en région, au Québec.

« Je vais aller rencontrer ces gens-là. Par exemple, je connais une famille à Lévis (…) j’en connais également un au Saguenay Lac-Saint-Jean qui est procureur pour le ministère de la  Justice », indique Cédrick Gagnon.

À la fin du mois de mars, il s’envolera pour la toute première fois vers la Corée du Sud où il réalisera une série de reportages sur la présence canadienne dans ce pays.